Si les systèmes d’exploitation...

...conduisaient votre voiture au supermarché ?
...étaient des compagnies aériennes ?
...étaient des bières ?
...étaient des livres ?
...étaient des films ?
...étaient des fours ?
...étaient des navires ?
...étaient des pizzas ?
...étaient des partis ?
...étaient des religions ?
...étaient des ascenseurs ?
... étaient des femmes ?
... étaient des alphabets ?
... étaient des animaux préhistoriques ?

Avertissement (aux linuxiens en particulier) : Tout ceci est à prendre au second degré !!!

Le texte original américain traite des supermarchés et des compagnies aériennes. Traduction et généralisation à d’autre domaines par votre serviteur. Certaines références (DOS, Atari, BeOS...) ont un peu vieilli...
 


...conduisaient votre voiture au supermarché ?

MS-DOS :
Vous montez dans la voiture... Mais où sont les clés ?

Unix :
Vous tapez :
ls -l | grep supermarche | more
et la voiture démarre à 250 km/h... vers votre coiffeur.

Windows® 95© :
Après avoir attendu trois jours le démarrage, et dû reconfigurer le volant, vous allez au supermarché à 10 km/h parce que vous traînez un semi-remorque.

Attention : si le marquage au sol a changé, vous devrez changer de voiture.

Il est hors de question d’être plus d’une personne dans la voiture. Ou alors achetez un modèle NT® avec plusieurs siège. De plus, vous avez intérêt à avoir la largeur de fesses standard.

L’autoradio vous interdit d’écouter autre chose que les stations Microsoft©TM. Toute tentative de contourner cette règle sera loggée et vous perdrez votre license. Au cas où vous auriez un autoradio volé, on vous fera grâce d’une plainte si vous achetez un autoradio Micro$oft (et pas une autre marque).

Votre voiture est susceptible de se planter en plein milieu de l’autoroute sans raison apparente. De même, dans un virage, le volant peut préférer un tout droit. Serrez les dents, acceptez cet état de chose et redémarrez. Vous n’avez pas à vous plaindre si les trois quarts de vos bagages sont restés entretemps sur la chaussée, c’est normal, personne n’y peut rien. De même, ne vous plaignez pas si n’importe quel voleur peut vous la faucher en dix secondes chrono, ou si n’importe qui peut en ordonner l’autodestruction à distance.

Toute manœuvre un peu délicate peut conduire à une réinstallation du moteur. Tous les clignotants batterie, essence, huile... sont remplacés par un unique signal « erreur générale ». Tout airbag vous demandera de confirmer avant de s’ouvrir. Le moteur est un 32 cylindres avec un embrayage de 2 CV. Un problème mineur sur un phare peut mener à la destruction totale de la voiture. Les pneus changent tous les six mois. Mettre de l’essence provoque une panne une fois sur cinq. N’oubliez pas l’astuce pour débloquer la condamnation centralisée le jour où elle vous emprisonnera : il faut appuyer simultanément sur la poignée de porte arrière gauche, le bouton FM de l’autoradio et rabattre le rétroviseur central. Pour vous arrêter, il faudra appuyer sur le bouton Démarrer.

Le modèle 98 ne sera pas disponible en 97 mais en 99. Il sera plein d’innovations qui existent sur la concurrence depuis 10 ans, et ne fonctionne qu’à l’essence Microsoft© (il pourrait fonctionner avec celle de la concurrence mais le moteur a été modifié pour vous l’interdire). L’ancien modèle ne sera plus supporté six mois après le début de sa vente, et s’il vous faut des pièces de rechange, on vous proposera d’acheter le modèle suivant, pas plus rapide malgré une consommation triple et un poids double.

N’oubliez pas que l’achat d’une voiture WindowsTM 95® vous impose aussi de ne pas vous garer à moins de 50 mètres d’une voiture d’une autre marque, à accepter les 50 autocollants sur toute la carrosserie, et le fait que vous pouvez être surveillé à distance. 

Windows® NT © :
Le driver des roues n’existe pas encore. Dommage. Il est possible d’acheter une version à plusieurs sièges en y mettant le prix. (En fait ils sont là même dans la version monoplace, mais il est hors de question d’enlever la bâche.)

Windows XP :
Franchement, c’est carrément mieux que Windows 95. À chaque démarrage, un assistant vous cire les pompes, propose de vous aider à démarrer la voiture, à régler le siège, à signer le contrat où vous vous engagez à ne plus vous fournir que chez Microsoft© sur cinq générations, à refuser de parler à un conducteur de Linux, à vous livrer à la police au cas où vous conduiriez une voiture MicrosoftTM sans avoir acheté une autre license.

Aux péages d’autoroute, la voiture se souviendra de votre numéro de carte de crédit, car Microsoft© l’a gardé en mémoire. Tout comme l’intégralité des CDs que vous avez joué sur l’autoradio, d’ailleurs. Profitez-en : un jour, il appelera tout seul la police si vous lui donnez à lire un CD gravé.

Dès que vous décidez de faire quelque chose, la voiture est prête à vous y emmener, en vous conseillant un fournisseur choisi par Microsoft®, et en prélevant les 10% habituels de chaque transaction.

L’Assistant secrétaire rend votre voyage plus productif et rentable. Prenez juste garde à ce qu’il ne soit pas contaminé par un virus en croisant une autre voiture, il pourrait divulguer tous vos secrets à n’importe qui (en plus de Microsoft©, mais ça c’est normal). Un antivirus augmentera juste votre consommation de 50%.

Qu’importe que la voiture soit bleue fluo et pèse 25 tonnes. Avec cela, vous ne ferez plus d’excès de vitesse. De toute façon MicrosoftTM®© vous dénoncerait à la police. Votre assureur (qui a payé fort cher le droit d’assurer une voiture Microsoft©TM®) vous augmenterait alors votre prime.

Windows Vista :
Vous aviez vraiment besoin d’une voiture Microsoft, mais vous teniez à XP ? Désolé, le concessionnaire n’en a plus en stock. Toutes les XP en stock ont été envoyées à la casse.

Contraint et forcé, vous utilisez donc une voiture Vista qui consomme 2 hectolitres au 100, demande dix confirmations avant de démarrer au feu rouge, et vous électrocute dès que vous glissez un CD gravé dans le lecteur.

OS/2 :
Après avoir dû faire un plein de 5 000 litres, vous allez au supermarché escorté de dix gendarmes. En plein milieu du parcours, votre voiture explose, tuant et détruisant tout dans un rayon de 3 km.

AS/400 :
Un opérateur vous enferme dans votre voiture et va faire vos courses à votre place.

MacOS 7 :
La voiture décide que vous feriez mieux d’aller à l’église. Enfin, si les 5% de routes auxquelles vous pouvez accéder vous le permettent... 

Si vous avez besoin de matériel Microsoft® dans votre voiture, il nécessite un moteur secondaire qui doublera le poids de votre voiture et la ramènera au rang de l’escargot.

Linux :
Vous pouvez tout configurer à votre aise (volant, taille des sièges, couleurs de la carrosserie...) jusqu’au moindre détail (couleur de l’aiguille du compte-tour...) et ajouter des fonctions monstrueuses (interfaçage avec les feux rouges, calcul instantané de la vitesse et du style de conduite selon la route et les autres conducteurs, télé sur le pare-brise, macrocommandes de dépassement de camion, contre-mesures automatique près d’un radar...), mais d’ici que vous ayez fini, malgré la vitesse fabuleuse, le supermarché sera fermé.

Une voiture Linux est d’un coût dérisoire (en fait, les concessionnaires l’offrent en espérant se refaire sur le service de configuration) mais seul un mécanicien expérimenté peut l’entretenir. Heureusement, nombre d’entre eux sont prêt à vous montrer comment faire dans leur temps libre. Il existe des clubs pour les passionnés.

La sécurité est totale une fois que la voiture a appris vos mots de passe et que vous passé huit jours à régler chaque paramètre. Le démarrage est assez lent, mais il n’a lieu qu’une fois, il suffit de laisser le moteur tourner indéfiniment ensuite.

Quant au vol, il est très difficile ; à moitié grâce à l’efficacité rigoureuse des sécurités, à moitié parce que les autres marques sont bien plus faciles à violer et que les voleurs les préfèrent. À chaque fois qu’une nouvelle astuce circule dans les gangs de braqueurs de voiture, votre véhicule télécharge le correctif de la portière, grâce aux mécanos qui vont dans ces gangs uniquement pour le sport.

Par contre, on n’aura pas forcément pensé à vous fournir le siège, le volant ou l’autoradio. Vous n’êtes pas condamné à tout faire à la main, ces ustensiles sont souvent supérieurs à ceux de la concurrence.

Il existe aussi quelques légères incompatibilités avec les routes les plus modernes, payées par les automobiles Microsoft®. Un mécano linuxien trouvera en général assez vite comment contourner le péage, et vous pourrez foncer, slalomant entre quelques 30 tonnes sous XP et éjectant de votre chemin les tacots sous Windows 95.

BeOS :
Vous allez à l’hypermarché à pied avec Jean-Louis Gassée, qui vous explique comment la vie sera formidable quand vous irez faire vos courses en volant dans les airs.
(2001) L’idée a vécu. À présent les voitures BeOS ont été rachetées par les mobilettes Palm. 

Atari ST :
Vous arrivez sans problème au supermarché. Vous faites sensation avec votre vieux tacot qui a tout d’un jouet.


...étaient des compagnies aériennes ?

DOS Air :
Les passagers marchent sur le tarmack jusqu’à l’avion, attrapent celui-ci, et le poussent jusqu’à ce qu’il décolle. Ils s’accrochent pendant le vol, pas plus de quelques mètres d’altitude et sautent juste avant l’atterrissage pour récupérer l’avion et éviter qu’il ne se crashe. Puis ils recommencent.

iMac Airways :
Le type d’avion utilisé change tous les ans. Le design est hyper-soigné. Le billet est 50% plus cher que chez les concurrents. Caissiers, pilotes, stewarts, sont des clones les uns des autres, disent et font les mêmes choses. Vous entrez dans l’avion sans le voir et une fois à l’intérieur, vous n’avez aucun hublot pour voir dehors si vous êtes en vol ou pas. Aucune vibration durant le décollage, le vol ou l’atterrissage. Bref, vous ne savez même pas que c’est un avion et que vous êtes en vol !
Le mot d’ordre est « Tout va bien à bord ». Si vous posez une question, on vous répond que vous n’avez pas envie ni besoin de savoir, et de retourner vous asseoir. Une question de plus et c’est le procès. « Tout va bien à bord ! »

Windows® Airline :
Le terminal d’embarquement est superbe dans le genre tape-à-l’œil, il a d’ailleurs été fabriqué exprès pour Microsoft quand les responsables de l’aéroport se sont aperçus que Windows Airline exigeait des terminaux et pistes spécifiques. Les pilotes sont des experts, la flotte aérienne immense, même si le prix est assez élevé. Il est très facile de consigner vos valises et l’embarquement se fait sans histoire. Le décollage se fait comme une fleur. Vous volez vers les nuages... et à 10 000 mètres d’altitude l’avion explose sans prévenir. 

Windows XP Jets :
Vous arrivez deux heures avant l’embarquement. Le port d’embarquement est très confortable et bleu fluo. Les hôtesses de MicrosoftTM sont ravissantes. Vous ne regrettez pas les dix mois de salaire que vous avez investis dans ce vol. Mais vous peinez à trouver votre billet : deux molosses aux armes de la BSA vous plaquent alors au sol, vous pointent un pistolet sur la tempe, vous fouillent. Vous échappez de justesse à la palpation rectale, car on retrouve votre billet dans votre valise.

L’avion est gigantesque : pour 25 passagers, il fait 100 mètres de long et possède dix réacteurs, dont quatre pour la piscine et les masseuses thaïlandaises, et deux pour assurer le poids des huit autres. Vous avez lu que si un seul moteur lâche, l’avion est perdu. C’est contraire à tous les règlements aériens, mais le patron de la compagnie a payé la campagne du Président, alors...

Le personnel est malheureusement mal sélectionné. Plusieurs personnes vous proposent leurs services, et vous avez appris à garder la main sur votre portefeuille dans ces occasions.

À l’embarquement, on vous prélève de l’ADN. Le journal à disposition en tête de l’avion est facturé. Les toilettes sont payantes. Le capitaine n’accepte de renouveler l’air de la cabine qu’après avoir obtenu une autorisation de prélèvement. Alors que vous vous plaignez à votre voisin de la rapacité de la compagnie, une hôtesse vous surprend. Votre license de vol est automatiquement suspendue, et vous constatez que votre siège est éjectable.

Windows Vista Jets :
Microsoft a renouvelé sa gamme d’avions, et seuls sont à présent disponibles des super-jumbos. À bord, cinq inspecteurs de police vous surveillent en permanence. Trente hommes d’équipage sont chargés uniquement de la sécurité extérieure, des contre-mesures électroniques, du blindage de l’appareil. Il faut reconnaître que la sécurité s’est notablement amélioré. Même l’équipage est sélectionné à présent. Il est tout de même un peu pénible de devoir sortir son passeport juste pour aller aux toilettes.

Après quelques instants, vous constatez que vous êtes seul à bord. Un passager par avion, pas plus.

OS/2 Warp Lines :
Le terminal d’embarquement est presque vide. Il y a très peu de clients ; de toute façon l’avion a déjà décollé - à vide. Le personnel s’excuse et montre les nouveaux supersoniques sur le tarmac, des bijoux, confortables et bien plus sûrs que les Windows® Airlines. Mais il faut juste attendre que les ingénieurs aient fini de mettre au point les instruments de vol - peut-être à la fin de l’année ?

Unix Airflot :
Chaque passager apporte une pièce de l’avion et une boîte-à-outils. Ils se réunissent sur le tarmac, discutent sec sur le type d’avion qu’ils vont construire. Après quelques temps, ils se séparent en groupes et chacun construit un type d’avion différent mais tous porteront le même nom. Lorsque les passagers arrivent, l’un d’eux doit être désigné pilote et doit se rendre dans la cabine de pilotage. Là, ils trouvent des manuels décrivant l’avion dans ses moindres détails, mais ne donnant aucune instruction sur le pilotage... ou bien décrit sur vingt tomes.

En finale, seulement une partie des passagers arriveront à destination, mais tous croiront dur comme fer y être parvenus.

Be World Airlines :
Les hôtesses de la compagnie étaient les plus belles. Les vols étaient censés être les plus rapides, mais quand les passagers s’adressaient aux bureaux de la compagnie pour acquérir un ticket, on leur répondait que le nouveau carburant utilisé pour faire voler les avions (que la compagnie avait renoncé à fabriquer elle-même) n’était pas encore tout à fait bien adapté aux moteurs existant. Les passagers étaient conviés à regarder le prototype faire des loopings au dessus de l’aéroport. Dommage que tout ça ait été revendu à un fabricant de modèles réduits.

Amiga Oldlines :
Le nombre de passagers diminue, attiré par les supersoniques des autres compagnies. Le personnel de la compagnie a mystérieusement disparu. Chaque passager amène son turbo et bricole les vieux biplans de la compagnie, puis s’envole joyeusement.

Linux Air :
Compagnie fondée par des employés mécontents provenant des autres compagnies aériennes. Ils construisent leurs propres avions, leurs propres comptoirs et pavent leurs pistes eux-mêmes. Le coût du billet est minime... il couvre seulement les frais encourus pour l’imprimer ! Vous pouvez aussi télécharger votre billet gratuitement et l’imprimer vous-mêmes. 

Une fois à bord, on vous donne un siège, quatre vis, des outils et un petit guide nommé Pose-siège.html. Une fois en place, le siège entièrement ajustable est rustique mais très confortable. Le vol part et arrive à temps, sans pépin. Les repas à bord sont légers et nourrissants. Les hôtesses sont moches mais d’une rare efficacité : 20 pour 300 passagers, et toujours disponible pour toute requête.

Lorsque vous essayez plus tard de dire aux autres personnes que vous avez voyagé gratuitement, dans un avion super confort, ils vous regardent comme si vous étiez un idiot et crient : « QUOI ?!? IL A FALLU QUE TU POSES LE SIÈGE TOI-MÊME ? »

Atari ST Virtual Lines :
La guerre avec Amiga Oldlines a fait long feu depuis que le marché a été phagocyté par la concurrence. Les rares appareils qui volent encore sont fabriqués en cachette par quelques fanatiques, ou sont en fait des appareils de Windows Airlines détournés par des nostalgiques.

VMS Airways :
Depuis le temps, l’avion est largement amorti. Il a 150 membres d’équipage et 60 moteurs pour embarquer 5000 passagers. Un soda à bord coûte 2500 € et il faut 40 minutes pour l’obtenir. Quand on veut sortir l’avion du hangar, on s’aperçoit qu’il est trop gros et que les ailes ne passent pas.


...étaient des bières ?

KronenDOS :
Nécessite que vous utilisiez votre propre décapsuleur, et que vous lisiez les instuctions très précautionneusement avant d’ouvrir la bouteille. Au départ, commercialisée en bouteilles de 8 cl, mais depuis longtemps disponible en 16 cl. La canette est divisée en compartiments de 64 ml, auxquels on doit accéder séparément. Ne sera bientôt plus commercialisée, et malgré cela, beaucoup de personnes continueront à la boire.

CoroMac :
D’abord commercialisée en bouteilles de 16 cl, disponible maintenant en bouteilles de 32 cl. Considérée par beaucoup comme une bière light. Toutes les canettes sont identiques. Quand vous en sortez une du frigo, elle se décapsule toute seule. L’étiquette de la bouteille ne donne pas la liste des ingrédients et si vous cherchez à les connaître, il vous est répondu par la brasserie que « vous n’avez pas à les connaître, et que vous risquez un procès si vous insistez ». Un avertissement sur l’étiquette vous rappelle de mettre vos canettes vides dans la corbeille. Trois fois plus chère que les autres.

Windows 3.1664 :
Était encore il y a peu la bière la plus populaire. Nécessite de posséder déjà une bière KronenDOS. La publicité dit que la bière Windows 3.1664 permet de boire plusieurs KronenDOS en même temps, mais en réalité, on ne peut en boire que quelques-unes, très lentement, extrêmement lentement, si vous buvez la bière Windows 3.1664 en même temps. Quelquefois, sans raison apparente, une bouteille de Windows 3.1664 explosera quand vous la décapsulerez.

Windows 95 Weiser :
La bière la plus populaire. Disponible en bouteilles de 32 cl (mais quand vous regardez dans la bouteille, vous voyez qu’en fait il n’y a que 16 cl de bière). Les canettes ressemblent aux canettes de CoroMac, mais ont plutôt le goût d’une bière Windows 3.1664 vieillie en fût.

La publicité dit que la seule chose à faire pour boire cette bière est de porter la canette à ses lèvres. La plupart des gens continueront à boire de la Windows 3.1664 jusqu’à ce que leurs amis leur disent qu’ils ont essayé la Windows 95 Weiser et qu’ils ont aimé. Les ingrédients, visibles en petits caractères sur l’étiquette, sont à peu près les mêmes que ceux de la bière KronenDOS, même si le fabricant dit qu’ils sont entièrement nouveaux. Nécessite une constitution nettement plus robuste que la Windows 3.1664 sous peine de lourdeurs.

Windows NT Weiser :
Vendue en canettes de 32 cl, mais elle ne peut être achetée que par camions entiers. Cet état de fait implique que les seuls à pouvoir en boire sont ceux qui ont les moyens de se payer de gros réfrigérateurs. La bouteille ressemblait autrefois à celle de la bière Windows 3.1664, mais le brasseur a changé ensuite le packaging pour la faire ressembler à la bière Windows 95 Weiser. La pub clame que c’est une bière pour les durs, et pousse à sa consommation de préférence dans les bars.

Bière OS/2 : Vendue en canettes de 32 cl. Vous permet de boire plusieurs KronenDOS en même temps. Vous permet aussi de boire de la bière Windows 3.1664 en même temps, mais beaucoup plus lentement. La publicité dit que les canettes n’explosent pas quand vous les ouvrez, même si vous secouez la canette avant. Personne n’a jamais été vu en train de boire de la bière OS/2, mais le brasseur (International Brewing Manufacture) se vante d’avoir déjà vendu 9 millions de packs de 6 canettes. N’est goûtée que par les spécialistes.

Atari ST Pils : La bière n’est plus très fraîche, le brasseur a disparu. Soit elle fabriquée au noir par des accrocs, soit elle est mélangée à de la 95 Weiser.


...étaient des livres ?

L’Évangile selon DOS :
La première œuvre de l’écrivain à succès Gatespeare. Le livre est en fonte Courier, tout en noir et blanc ; il n’y a ni pagination ni index ni sommaire, mais il est léger et certains gourous y trouvent la Vérité sur les Bases de l’Existence.

La Sainte WinBible (Testament 3.1) :
Le maniement et l’apparence sont bien plus agréables que le livre précédent. Nombre de pages sont ornées de lourdes vidéos AVI, mais le poids est encore supportable. L’ œuvre est fragile : toute erreur de manipulation peut entraîner la destruction du livre dans une grande lueur bleue. L’index et la pagination existent mais ne sont pas parfaits : parfois certaines références venant d’autres œuvres du même auteur comme Excel V ou Word VI conduisent à des erreurs de page.

La Sainte WinBible (Testament 95) :
Le maniement et l’apparence sont bien plus beaux. La pagination est plus fiable. Par contre vous aurez besoin d’un solide rayonnage de bibliothèque, et si vous avez le malheur de perdre l’index de registres, vous êtes bon pour tout racheter. Quant aux références aux œuvres précédentes, censées être toujours valables, c’est assez aléatoire.

Le MacCoran Système 7 :
Le livre est très beau, la couverture est fraîche et joyeuse, le poids raisonnable. Mais neuf pages sur dix sont collées, et les deux lignes de préface proclament que vous n’avez pas besoin d’en savoir plus.

Le NécrUnixicon :
Les deux cent tomes, écrits petit et bourrés d’abbréviations et de codes, nécessitent un chariot élévateur. On vous explique en long, en large et en travers toutes les possibilités - réellement impressionnantes.
Il n’y a aucun exemple, mais les cinq premiers tomes sont destinés à expliquer le maniement des autres. Toutes les références sont croisées et suppose que vous savez de quoi parle déjà le bouquin. Après avoir refermé le dernier tome, vous ne savez plus ce que vous vouliez.
Une douzaine de versions de ce livres, plus ou moins apocryphes, existent. Certaines sont cryptiques, réservées à un cercle d’initiés (les Black Sabbath Dedicated), d’autres visent à l’universalité sans partage (variante Gnu is NexcrUnixicon). On trouvera des éditions très chères ou gratuites.

La BeOSéide :
D’après l’éditeur, ce livre était formidable. Il est paru dans un tirage confidentiel, sous deux formats différents. Peu de gens l’ont lu. Il aurait été racheté par un éditeur de livres de poche.

Le MâhâbârâTOS :
Atâri, le petit éditeur, a disparu. Les dates de parution sont effacées, la couverture fait vieillot, et les rares références sont celles qu’ont trouve encore dans quelques fanzines hyper-confidentiels, qu’on trouvera par hasard sous des piles de magazines sur la WinBible.


... étaient des films ?

Autant en emporte le DOS :
Un bon vieux classique comme on les aime, avec une dose d’héroïsme, des couleurs plus trop au goût du jour, visible même dans des salles pourries, et donc un peu (beaucoup ?) rétro, mais on s’en lasse pas.

Star Wardows 3.1 - le Monopole Contre-Attaque :
Impressionnant à l’époque de sa sortie, il a mal vieilli, à cause de sérieux trous dans le scénario qui flanquent souvent par terre tout le film. Nécessitait une salle assez bien équipée selon les standards de l’époque pour donner toute sa puissance.

Star Wardows 95 - le Retour du Bill Gates :
Le volet suivant de la saga. Encore plus impressionnant, il faisait encore plus appel aux technologies de pointes du moment ; le spectateur était cloué sur son siège par les effets spéciaux et les animations dans tous les coins. On se demande un peu à quoi servait  tout ça, fondamentalement rien n’avait changé dans l’histoire. Nécessitait des salles très bien équipées à l’époque. 

Ce film a mal vieilli. Par rapport aux dernières superproductions, voire aux producteurs indépendants, il n’a plus grand intérêt.

La saga a continué longtemps : Star Wardows 98 est sorti, sans grand intérêt lui non plus pour ceux qui ont vu le film précédent. Tout juste la pellicule a-t-elle moins tendance à s’enflammer spontanément en plein milieu du film.

Star Wardows NT 3.5 :
En gros, c’était le scénario de DélicatVMSsen avec les effets spéciaux de StarWardows 3.1. Un film d’un genre nouveau pour l’époque, qui essayait de s’opposer aux téléfilms, notamment Novell Et la Bête. Ce film a fait un bide, car énorme et à peu près aussi indigeste qu’un Christmas Pudding. 

Un remake avec les effets spéciaux plus modernes de Star Wardows 95 est sortie ensuite, qui a eu nettement plus de succès, mais sans résoudre les problèmes (récurrents chez cette major) de trous monstrueux dans le scénario et de combustion spontanée (avec de belles flammes bleues) de la bobine.

Épisode XP - La Menace pas fantôme :
Cela est censé se passer dans le même monde que Star Wardows, mais tout le monde sait que ça n’a rien à voir, que c’est fait avec beaucoup de fric et énormément de trucages, pour le fric. Le prix de la place est quadruple du prix habituel, avec trois renouvellements pendant le film (il faut bien payer la nouvelle salle obligatoire pour la projection).

À l’entrée vous signez un accord de non-divulgation de l’histoire à quiconque d’autre. On raconte qu’un spectateur qui a enlevé sa veste au milieu du film a été éjecté manu militari par la sécurité : elle ne pouvait plus savoir s’il s’agissant bien de lui ou d’un resquilleur.

Vos noms et adresses sont transmis au distributeur ; il pourra ainsi vous
marketer/matraquer.

Hasta la Vista :
Suite du précédent. Ce serait la « séquelle » de trop si XP n’était pas déjà lui-même inutile. Il a tous les défauts de XP en pire. 

Chaque spectateur est encadré par deux agents de sécurité (au cas où vous oseriez prendre le film au camsescope). Au moins la pellicule ne s’enflamme-t-elle plus. Il est heureux parce que, au fond de sa boîte blindée, on ne peut y accéder.

JurassUnix Park :
Un mélange assez fascinant de très haute technologie ruineuse au service de vieux concepts. Très impressionant tout de même.

Mac Attacks :
Venu d’un autre univers totalement étranger au nôtre, le scénario n’est pas trop mauvais, mais on est obligé de tout deviner. Très honnêtement réalisé, mais les trucages commencent à dater malgré le nouveau réalisateur. La fin n’est pas encore claire, mais ça semble finir mal.

MIB (Mac In the Black) :
Premier film d’un petit réalisateur qui avait travaillé à la IBMGM. L’histoire de deux mecs qui vont donner un peu de sens à la vie dans ce monde dominé par quelques grandes compagnies. Fin bizarre : ils sauvent le monde de la grisaille et de l’anéantissement mais ne survivent pas (tout du moins l’un des deux).

Independance TOS :
Scénario à pleurer malgré une technologie à la page. À la gloire des irréductibles qui ne se laissent pas récupérer par le système. Beaucoup l’ont vu à l’époque mais quelques temps après on a trouvé mieux et oublié. La boîte de production Atari, autrefois une grande major, a coulé.

BeOS et un couffin :
Longtemps restée dans les langes, cette œuvre promettait beaucoup mais les salles devaient acceptent de changer de projecteurs et de sièges. Une version pour salles ’normales’ n’a pas empêché finalement l’annulation de la sortie, et le rachat des droits par un distributeur de vidéo.


...étaient des fours ?

ArDOS Martin :
L’ouverture du four implique que vous avez pris connaissance et acceptez la license livrée avec votre four. Introduisez le dîner dans le four. Lancez la cuisson par la commande : msmwave -dinn08.5min50%heat/ >oven puis : msstart -cook_dindin\yummy\yumyum -gohot -cookme

Attention : on a relevé des incompatibilités avec les lasagnes, les raviolis et le poulet du Gers. Le patch pour les pizzas est disponible sur http://www.microwave.com/download/patch/98236/b/xx/patch12_98f.exe

En cas de crash, ce qui peut arriver, tapez  msstart -tryagain -again -again -shit
Si cela échoue, un redémarrage à froid est nécessaire. Au besoin, contacter votre revendeur ArDOS Martin sur la hotline (0190 666 666, 0,85€/min).

Rappelons qu’il est tout à fait normal que le four déclenche de temps à autre le dégivrage accéléré du congélateur ; ce n’est pas un bogue mais une fonctionnalité.

Maclinex :
Insérez le repas, appuyez sur Start. Le four reconnaît le repas, se configure, et vous prévient quand c’est à point. Si vous trouvez que c’est trop cuit, ou pas assez, c’est que vous ne savez pas ce qui est bon.

MouLinux :
Insérez le repas, ses ingrédients (voir modes d’emploi), le poids, le niveau de gratinage nécessaire, les coefficients de transfert de chaleur dans les différentes parties dudit repas, et tapez microwave -on -cnf -m chicken -c config | tv -i -c3.

Le four, après dix minutes de calcul, se mettra en marche, et vous avertira sur la télé du salon que c’est prêt.

Petit plus notable, vous avez la possibilité de télécharger une flopée de recettes sur Internet. Certains scripts permettent aussi de récupérer, sur un peu tous les modèles de réfrigérateurs et congélateurs, l’état des stocks, puis de passer commande, et enfin de préparer le repas pour votre retour du travail. 

Contrairement à bien des concurrents, ce four prévoit le multi-utilisateur. Chaque morceau du rôti sera cuit différemment selon les goûts de chacun.

Noter aussi qu’une fois paramétré, un Moulinux ne tombe jamais en panne. Il est utilisable ausis bien par une famille que par une collectivité.

Mwhirlsoft XP :
Les anciens modèles 95 de base ArDOS Martin étaient connus pour une utilisation plus facile, mais également pour avoir provoqué un nombre fabuleux d’incendies. Les versions 98 avaient à peine changé la donne. Quant aux fours industriels NT, ils auraient été impliqués dans la catastrophe de Toulouse. 

Les derniers modèles XP sont bien plus fiables et modernes. La facilité d’utilisation est digne de Maclinex, une fois cependant l’enregistrement auprès du constructeur effectué. Chaque plat cuit est transmis au constructeur par Internet. Si vous violez une des recettes livrées avec le four, il le saura. Si vous ne lui avez pas payé la license pour la recette du plat en cours, ou pour un nombre insuffisant de personnes, le four ne fonctionnera pas. Les ingrédients sont livrés chez vous sous emballage scellé, vous n’avez pas à savoir ce qu’il y a dedans ni modifier l’assaisonnement. Vous devez juste les mettre dans le four.

Des experts estiment que 45% des prix des repas dans 3 ans seront constitués par des paiments de licenses de recettes à Mwhirlsoft®, et que 25% des charges des maraîchers et producteurs de viandes, poissons et fruits et légumes seront constituées de droits d’enregistrement et certification pour cuisson dans les fours Mwhirlsoft. 

Bien sûr, un four Mwhirlsoft ne tolérera absolument pas de s’interfacer avec un autre réfrigérateur, une autre cuisinière, un autre fournisseur Internet, que ceux conseillés par le fabricant. 

Dernier avertissement : le design Fisher-Price risque d’attirer vos enfants qui peuvent s’y brûler mortellement. Attention également aux virus : certains fours infectés ont commandé et cuisiné des gratins d’ammanites phalloïdes à l’insu de leur propriétaire. Mais Mwhirlsoft propose une assurance obsèques en option.


...étaient des navires ?

Nimix :
Un puissant porte-avion, capable de résister à n’importe quelle agression. Peut traiter simultanément un grand nombre d’agresseurs dans divers types de combat. N’a aucun problème pour projeter sa puissance à longue distance. Pièce maîtresse d’un important réseau de navires. Réclame un équipage très entraîné.

Titanic 95 :
À l’époque de son lancement, c’était le plus grand, le plus lourd, le plus beau. Le billet est également ruineux. Plein de fioritures partout et une foule d’assistants pour vous assister dans n’importe quelle tâche élémentaire. 

Cependant au moindre gros problème (et en général ça arrive dès le voyage de découverte), c’est la panique. Les systèmes de sécurité ne sont pas totalement hermétiques, et l’acier de la coque est de qualité déplorable. Le naufrage est tellement rapide que, à peine le temps d’émettre un SOS, le drame sera vite consommé. Par manque de canots de sauvetage, pas mal de processus seront perdus.

Titanic XP :
Capable d’emmener 25 passagers à 3 nœuds ; vingt-cinq fois la taille d’un paquebot normal car il faut bien caser les deux mille hommes d’équipage et tout le mobilier luxueux (façon Barbie), ainsi que les deux cent policiers chargés de vérifier que vous ne prenez pas de photo, que vous ne faites pas de photocopie illégale, que vous rendez bien tout à la bibliothèque du bord, et que Microsoft©TM® touche bien ses 10% sur toute activité privée que vous faites à bord. 

Il y a aussi une batterie d’Exocet pour le cas où vous croiseriez un navire sous Unix. 

Les leçons de Titanic 95 ont été tirées : il y a cinq canots par passager, vous êtes tenus de porter trois bouées en permanence. Par contre il est permis aux passagers de donner des ordres au capitaine. La meilleure protection est juridique, l’armateur rendant responsables les passagers de tout problème à bord.

Charles de GOS X :
Succède à une très lointaine lignée devenue totalement obsolète. Joli, bien fait techniquement, mais accouché dans l’attente et la douleur, après plein de versions initiales à peu près inutilisables.
Après ça s’est amélioré, mais il y a encore une hélice de la version 9, donc ça rame encore un peu. 


...étaient des pizzas ?

MS-DOS :
La pizza n’est composée que d’une fine couche de pâte avec quelque anchois vieux de 10 ans posés dessus. Vous la mangez et vous mourrez de faim.

Windows 95 :
La pizza est magnifique, il y a de gros morceaux de mozarella partout, deux grosses olives brillantes, des tranches de poivrons et de tomates étalées dessus ; mais au moment vous voulez l’avaler, vous vous aperçevez qu’elle est en plastique, et vous vous étranglez avec une des tranches de tomates coincée dans votre gorge.

Macintosh Système 7 :
La pizza est magnifique, mais au moment où vous voulez la déguster, le serveur arrive et vous tire une balle de calibre 6 dans la tête en vous disant qu’on ne doit pas la manger, que la vue de la pizza suffit à un utilisateur normal.

UNIX :
Quand le serveur arrive avec une immense pizza de 230 kilos environs, vous faites une attaque et vous en mourrez.

OS/2 :
Le serveur vient vers vous et vous annonce que la pizza OS/2 est trois fois mieux que la pizza Windows 95, qu’elle est faite avec de très bons produits frais, mais qu’elle n’est pas livrable avant trois ans.

AmigaOS :
Le serveur vous apporte dans un sac en plastique un truc tout vert et qui sent le rat crevé en putréfaction. Forcément, la pizza est vieille de 10 ans (c’est celle que vous mangiez quand vous étiez gosse).

Linux :
La meilleure pizza, tout simplement. En plus, elle ne coûte quasiment rien. Rien ne vous empêche de la faire mitonner chez un petit pizzaiolo des chaînes RedHat ou Suse, ou par un membre du réseau communautaire Debian, mais le plus rigolo est de récupérer la recette et de tout choisir vous-même. 

Attention : Linux n’est à propoment parler que la pâte. Les tomates viennent du projet GNU, et le fromage de Gnome ou KDE.


...étaient des partis ?

Windows :
Gates est le seul Dieu et Balmer est son prophète. Toute personne s’opposant à Dieu est automatiquement exclue et persécutée jusqu’au suicide par tous les moyens possibles. Les plus chanceuses se font acheter et laver le cerveau. Les fidèles se sentent libres et ne sentent pas les chaînes tant qu’ils ne bougent pas. 

Le Parti possède un prosélytisme que seuls les linuxiens peuvent dépasser. La ligne du Parti ne cesse de changer suivant l’air du temps, promet des lendemains qui chantent et tout ce que Bill Gates sent comme la meilleure façon de gagner des voix. 

Le Parti est ouvertement à visée hégémonique. Toute résistance est futile. Elle n’existe d’ailleurs même pas. En parler est déjà une faute.

Tout se passe dans les coulisses. Le Parti ne montre à l’extérieur rien de sa cuisine interne. « La sécurité par l’obscurité » est la règle.

Dans les discours, le but est de satisfaire le mieux possible les électeurs. En grattant très peu, on s’aperçoit que la seule valeur importante dans le parti est l’argent. Pourtant il y a déjà de quoi acheter le Ministère de la Justice entier (ça a déjà été fait).

Oublier de payer sa cotisation est puni de prison. Seules exceptions, les nouvelles victimes, le temps qu’elles oublient qu’il y a un monde dehors.

L’argent prime tout. Un benchmark peut se truquer. La vérité n’existe pas, on peut l’inventer et l’imposer par la pure répétition. En tout cas, elle est ailleurs que dans les discours.

La loi est accessoire car un juge peut être acheté ou roulé dans la farine. Un contrat ne lie que celui qui y croit et la corruption n’est qu’un moyen. Or, la fin justifie les moyens.

Le Parti Windows est quelque part entre le fascisme-communisme version 1984 et la scientologie.

Macintosh :
Parti en pleine renaissance après un retour aux sources et le come-back du fondateur-messie Jobs.
Pour le citoyen de base, tout doit être simple. Il ne doit pas avoir à s’occuper de quoi que ce soit. Il doit faire aveuglément confiance. Ça marche très bien... tant que le parti reste confidentiel.
Dernièrement de nombreux transfuges de Linux ont rejoint les rangs des sympathisants : les mêmes idéaux de convivialité et de haine envers Windows sans les prises de tête philosophiques de Stallman.

Linux :
Ses partisans sont apparemment incapables d’autocritique. Les critiques extérieures  ne font que renforcer la conviction de ses fanatiques. Ça ne les empêche pas de patcher les programmes et discours pour les adapter à la réalité. Chaque membre en ayant sa version, tout le monde est content. 

L’un des thèmes principaux est la sécurité. La sécurité ne peut être obtenue qu’en publiant tout et n’importe quoi. Avantage indéniable : l’ennemi n’a pas le temps de penser à autre chose.
Tout partisan de Linux se doit de vénérer Linus Torvalds, de lire ses citations, de les utiliser le plus souvent possible pour soutenir ses propos. Officiellement, tout le monde est égal mais certains le sont apparemment plus que d’autres. C’est le culte du chef.
Chef qui a intérêt à rester digne de son rang : un fork du parti pourrait très vite arriver si, un jour, il n’est plus à la hauteur. 

La plupart des partisans ne parlent pas tant des qualités de Linux, mais ne passent leur temps qu’à ironiser, combattre, détruire leurs adversaires. Les partisans de Linux n’existent que par le combat envers ce qu’ils considèrent comme étant leurs ennemis (qui sont partout d’ailleurs. Le fanatique Linux est paranoïaque, souvent à juste titre). 

Les querelles byzantines sont intrinsèques à la culture linuxienne. Tout étant publié jusqu’à overdose, il y a matière à discuter de tout pendant des gigaoctets. 

L’hygiène est la dernière préoccuppation d’un pur linuxien. L’alcool est mieux considéré. L’argent est une valeur maudite, issue d’un système économique périmé. Les Mips sont bien plus intéressants. Tout travail ne peut être que bénévole. Si vous voulez quelque chose en retour de vos efforts, vous êtes excommunié. 

Linux est une voie sans retour : qui s’y engage subit une monstrueuse pression sociale pour passer du stade de neuneu à celui de scarabée puis de gourou quasi-divin.
Et de même que la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie, Linux ne vaut rien mais rien ne vaut Linux.

Toute une catégorie d’utilisateurs se dirigent vers Linux car il est une meilleure arme pour nuker, hacker, détruire leurs adversaires, y compris et surtout les innocents et les faibles. Linux est le plus apprécié des terroristes.

Le fanatique Linux pur et dur est réactionnaire, pour lui le rendre  plus convivial et accessible aux non-initiés et ainsi ressembler à d’autres qui ont fait des progrès dans ce domaine est un manquement grave à l’idéologie qui les gouverne. Linux est élitiste.
Il est un moyen de discriminer les utilisateurs : Linux est le choix du fort, le faible n’est pas capable de l’utiliser. Il est ouvertement affirmé que la sélection des idées par compétition est la seule voie et que les autres doivent crever. Linux est darwiniste.

Un parti linuxien serait anarchiste, et de tendance totalitaire si on laissait faire certains de ses membres.


...étaient des religions ?

Windowsologie :
L’orthodoxie est constituée autour de deux piliers : Intel et Windows, la fameuse Sainte Binarité "Wintel", avec ses mystères. Elle est au-delà de votre compréhension, et il n’est absolument pas bien (ni conseillé pour la santé) de chercher la Vérité. Microsoft© est là pour ça. Contentez-vous de croire... et de payer. Seul l’argent sauvera votre âme. 

Elle a son pape : le très riche Bill Gates.
Ses dissidents sectaires : AMD, Cyrix, Netscape, Sun.

Elle est basée sur deux deux Évangiles : la NThora et le Nouvel Office.

Linuxisme :
Les Linuxiens nient la divinité d’Intel et la Sainteté de Windows. Leur but, au cours de messes noires (comme leur écran en 80 caractères), est de détruire point par point le Dogme de la License, et parlent de réécrire totalement les Deux Évangiles. 

L’argent est maudit et payer avec satanique. Il faut payer de sa personne.
Pour eux, le simple utilisateur doit tenter de comprendre toutes les arcanes de la Foi, et pour eux le baptême ne s’appelle pas la Signature du Chèque, mais la Recompilation du Noyau.
Le Linuxisme encourage la libre interprétation des écritures, réclame des décisions personnelles difficiles, impose une herméneutique subtile à l’utilisateur et tient pour acquis que tout le monde ne peut pas atteindre le Salut.

Il faut interpréter soi-même le programme : loin de la communauté baroque des fêtards, l’utilisateur est enfermé à l’intérieur de la solitude de ses propres tourments.
Cette communauté a vite dérivé de l’hérésie à l’apostasie complète, même si certaines figures comme Saint Linus et Saint RMS sont encore vénérées partout.  Des scissions ont vu le jour, certains des fidèles les moins vertueux retournant partiellement dans le Côté Obscur, avec des sectes comme les adorateurs de KDE ou d’un Gnome.

Certains escrocs au chapeau rouge veulent faire croire que l’accès à la Foi est simple, mais seuls ceux qui psalmodient les Howtos et la Debian se considèrent comme des Parfaits.
Un prophète du milieu, Eric Raymond, a trahi les siens en publiant tout le code de langage qui rendait hermétique ce milieu de Hackers : http://www.tuxedo.org/~esr/jargon/ .

Macintoshlique :
« Mangez des pommes » dit la Bonne Parole que nous annonce Saint Jobs.
Après une période de grand trouble spirituel, un retour au source a été effectué et les fidèles reviennent. La simplicité est la règle. Tout est clair, tout est beau, il n’y a qu’une Vérité.

C’est un système gai, convivial, amical, il dit au croyant comment il doit procéder étape par étape pour atteindre - sinon le Royaume des Cieux - le moment où le document est imprimé. C’est une forme de cathéchisme : l’essence de la révélation est abordée au moyen de formules simples et d’icônes somptueuses. Chacun a droit au Salut.

Toujours dans le parallèle info/religion, qui est loin d’être si débile qu’il en a l’air, voir ce texte du très célèbre Umberto Eco, qui a inspiré en partie cette page.

Voir aussi cet excellent If programming languages were religions...


...étaient des ascenseurs ?

Microsoft®TM© :
L’ascenseur vous demande « Êtes-vous sûr ? » quand vous appuyez sur le bouton de l’étage désiré.
La charge utile est, à raison de 70 kg par personne, de 9 personnes soit 69,2255995623485 kg (Intel Inside). D’ailleurs, seules les personnes pesant exactement 70 kg peuvent emprunter les ascenseurs Microsoft®TM©, puisque cela a été fixé comme standard par les ingénieurs Microsoft®TM©.
La puissance des treuils double tous les deux ans, mais le poids des cabines double tous les six mois ; ce qui a pour effet de rendre les ascenseurs de moins en moins fiables et de plus en plus lents.
Les personnes qui empruntent les ascenseurs Microsoft®TM© deviennent de ce fait incompatibles avec les ascenseurs Schindler ou Otis. Il faut alors les reformater.

Les ascenseurs sont livrés avec le logiciel MicrosoftTM Building® Explorer©, permettant de se rendre à n’importe quel étage de l’immeuble, à condition d’être très patient. En cas de problème, on voit apparaître des messages du type :

"Accès à l’étage impossible. L’étage doit être encombré ou l’ouverture de la porte n’est pas fiable. Réessayez plus tard."

"L’étage que vous avez demandé n’existe plus. Vérifiez que le bouton que vous avez pressé correspond à un étage."

"Veuillez attendre la fin des opérations de l’ascenseur avant de quitter la cabine."


Chaque fois que vous empruntez l’ascenseur, vous y entendez l’astuce du jour, du style :
"Savez-vous qu’en ne restant pas dans la porte, vous permettez à celle-ci de se refermer plus facilement ?"

"Si vous ne vous allongez pas par terre, cela permettra à d’autres personnes d’emprunter l’ascenseur en même temps que vous."

Microsoft®TM© reste propriétaire de ses ascenseurs, ses clients ne disposant que d’une licence d’utilisation.
Les ascenseurs Microsoft®TM© sont bien sûr livrés d’abord en version bêta, les utilisateurs étant chargés de noter les anomalies et de les faire connaître à Microsoft®TM©.
Les ascenseurs Microsoft®TM© étant tous conçus pour un certain nombre de niveaux, il faut régulièrement ajouter des étages aux immeubles afin qu’ils acceptent les ascenseurs Microsoft®TM©, puis leur version suivante, qui exige plus de niveaux. Microsoft®TM© prétend que cela permet aux utilisateurs d’avoir plus de bureaux pour leur disponibilité, mais on entend beaucoup de PME se plaindre d’avoir 9000 m² d’excédent de surface à chauffer à grand frais uniquement parce que Microsoft®TM© poussait à passer à la version XP de leur ascenseur, la version 95 n’étant plus supportée.

Les ascenseurs Microsoft®TM© proposent des raccourcis-clavier très utiles, par exemple la combinaison de touches Sonnerie-Ouverture des portes-2 pour atteindre le premier sous-sol.
De temps en temps, il se produit une « erreur de protection générale » ayant pour effet de faire s’écrouler l’immeuble. Cela correspond à un fonctionnement normal.
Il n’y a plus d’escaliers (tellement plus simples, moins chers et plus rapides pour la plupart des utilisations...).
On peut demander un « aperçu de l’étage » pour être sûr que celui-ci correspond à ce que l’on veut rechercher.

En cas de panne, vous avez accès à  la hot-line Microsoft®TM© de 8h à 20h sauf le dimanche :


 - « Bonjour, bienvenue chez  Microsoft®TM©. Je suis votre responsable du service après-vente. Que puis-je faire pour vous ?
 - Bonjour, je suis coincé dans l’ascenseur.
 - Êtes-vous sûr que vous êtes coincé ? L’ascenseur n’est-il pas en train de travailler ?
 - Comment le saurais-je ?
 - Y a-t-il une lumière orange qui clignote sur le panneau de commande ?
 - Non, je ne vois rien.
 - Vous rappelez-vous tout ce que vous avez fait avant d’être coincé ?
 - Eh bien j’ai appuyé sur le bouton du 4è étage, l’ascenseur a demarré puis s’est  arrêté.
 - Êtes-vous seul ou plusieurs dans l’ascenseur ?
 - Je suis seul.
 - Pesez-vous plus ou moins de 630 kg ?
 - Euh .... moins, je crois.
 - Pouvez-vous sortir de l’ascenseur ?
 - Non, les portes sont fermées.
 - Avez-vous sauvegardé l’étage auquel vous désirez vous rendre ? Sinon il vous faudra réappuyer sur le bouton quand l’ascenseur fonctionnera à nouveau.
 - Non, mais ça va, je m’en souviens.
 - Très bien. Quelle est la version de votre ascenseur ?
 - ??? Euh ... il a été construit au début de l’année.
 - Je vois. Il y avait un bug dans cette version. Sortez de l’ascenseur et ouvrez les portes de l’extérieur, ainsi vous serez décoincé. Ensuite demandez à votre revendeur Microsoft®TM© la dernière version d’Ascenseur©TM, plus complète et permettant d’atteindre le quatrième étage. Merci d’avoir fait appel au service après-vente Microsoft®TM©. »

Linux :
Il n’y a pas d’ascenseur sous Linux, du moins aucun toléré par les gourous. Tout doit se faire à pied, par les escaliers.
Si RedHat ou SuSE ont installé quelques palans et monte-charges, ils sont incompatibles entre eux et leur usage est prohibé par les puristes. Pour Debian, le mieux est encore l’escalade à mains nues de la façade. Au moins ça ne tombe jamais en panne, et on apprend à gérer la gravitation.


...étaient des femmes ?

UNIX :
Elle est sérieuse, objective, très logique et intelligente.
Elle n’est pas terriblement séduisante, mais ça va beaucoup mieux avec une bonne couche de maquillage.
Elle est très ordonnée et garde toujours sa maison propre.
Elle ne parle que le grec ancien, et ne daigne vous écouter que si vous utilisez une grammaire parfaite.
Elle est très stable émotionnellement, et refuse toute discussion.
Les gens lui demandent son avis pour des choses très importantes, car ils savent qu’ils peuvent avoir confiance en elle.

Mac OS :
Elle est d’un caractère égal et n’explose que si vous faites quelque chose de vraiment stupide ou si quelque chose ne tourne pas rond dans son système.
Elle est très belle et sa beauté se renforce avec l’âge.
Elle est aussi très élégante et lance les modes.
Elle ne ment jamais.
Elle est d’un abord facile et on peut aisément obtenir tout ce qu’on veut d’elle.
Elle adore  communiquer, elle est souple et aime le changement.
Tous ceux qui ont été en contact avec elle ont été conquis et elle a des fans partout dans le monde. Elle adore avoir des fans.
Elle vous sourit toujours quand vous l’allumez.

Windows :
Elle est souvent d’humeur désagréable et vous explose souvent au nez sans raison apparente.
Vous devez vous battre avec elle pour lui faire faire la moindre chose sortant de l’ordinaire, et elle insiste pour que vous employiez toujours la manière forte.
Elle est extrêmement jalouse, et on lui prête la réputation d’avoir versé du poison dans le verre de celles qui lui ont rendu visite.
Elle peut aussi se battre contre des amies comme elle, et cela peut prendre des heures pour que l’on parvienne à les faire entendre raison et enfin se parler l’une l’autre. Mais même à ce moment là, elles ne semblent se reconnaître que quand elles en ont envie. 

Elle a beaucoup de problèmes psychologiques dont la source remonte à sa petite enfance dans le DOS, et ce bien qu’elle proclame partout en être « sortie ».
Sa maison semble immaculée, jusqu’à ce que l’on visite les toilettes et les armoires où elle cache toutes les conneries qu’elle ne sait pas où ranger, et qu’elle ne veut pas que les gens voient. Il y a sans doute des cadavres dans certains placards.

Sa maison est pleine d’énormes appareils ménagers séduisants, mais vous aurez bien de la chance si vous en trouvez un qui fonctionne. Rien dans cette maison n’est là où vous vous attendriez à le trouver : la cuisine est sur le toit et la salle de bains est sous une trappe cachée sous le tapis. Elle piquera une crise de colère si vous tentez de changer les meubles de place. Si elle devient vraiment folle, vous serez obligé de l’envoyer à l’asile, détruire sa maison et en reconstruire une nouvelle.
Elle dépérit avec l’âge, et devient chaque année plus irascible. Elle a beau s’habiller comme une gamine, personne n’est dupe.

BeOS :
Elle est fabuleuse.
Superbe, de ravissants yeux verts, et qui plus est docteur en physique nucléaire.
Le problème est qu’elle est assez difficile à joindre. On a pu la croiser à une fête un jour ou l’autre, l’apercevoir dans un escalier, avoir une trop brève conversation, mais pas moyen de récupérer son téléphone pour tenter un rendez-vous.
Les mauvaises langues disaient qu’elle finira jeune, à brûler la chandelle par les deux bouts, et il paraitraît qu’elle serait rentrée au monastère pour naines.

VMS :
C’est la vieille tante qui pique.
Douairière, royale avec ses petits napperons brodés et son vieux fauteuil au cuir qui grince, elle n’a néanmoins pas son pareil pour trouver la bonne personne à appeler dans le village pour finir un truc urgent.
On peut toujours compter sur elle, même si elle cherchera quelques minutes où elle a bien pu mettre ce petit ustensile extra qui épluche les pomme de terre, mais qu’elle finira par retrouver sur une étagère poussiéreuse.

Amiga :
C’était la copine d’école.
Super sympa, mignonne à croquer. Mais ça fait tellement longtemps qu’on ne l’a vu qu’on se demande si le souvenir n’est pas un peu glorifié.
Quelques vieux copains  affirment être toujours en contact avec et qu’elle est encore plus formidable, mais on n’ose guère passer la voir par peur d’être déçu. Et il faut bien que jeunesse se passe.


... étaient des alphabets ?

Microsoft :
Microsoft®TM© prétend avoir créé l’alphabet (en fait, l’inventeur phénicien a été racheté il y a quelques temps), et réclame des droits d’auteurs sur tout ce que vous écrivez, mais il n’y a pas que ça :
 - Microsoft®TM© change la composition des feuilles de papier tous les trois ans,
 - les anciens stylos ne fonctionnent plus sur ces nouvelles feuilles de papier,
 - il faut accepter la licence d’utilisation des crayons pour pouvoir les utiliser,
 - tout contrefacteur de l’encre Microsoft®TM© est automatiquement pousuivi par le BSA (Book System Alliance),
 - les papetiers qui vendraient de l’encre non Microsoft®TM© se voient interdire de commercialiser les papiers et crayons Microsoft®TM©,
 - si un papier de meilleure qualité sort, Microsoft®TM© s’empresse de le racheter pour empêcher l’émergence d’une concurrence,
 - qu’importe si le papier Microsoft®TM© a tendance à baver sous le crayon, c’est parce que l’utilisateur a mal configuré son crayon,
 - de temps en temps, les crayons Microsoft®TM© ont la mine qui casse. 


L’assistance technique Microsoft®TM© propose des patchs pour corriger ces défauts de fabrication. Une fois sur deux, ils ne marcheront pas et rendront le crayon inutilisable.
 - il faut payer pour appeler l’assistance technique des papiers et crayons Micro$oft,
 - il existe des papiers non Microsoft®TM©, très robustes, filigranés avec un pingouin, et quasiment gratuits.
 - Microsoft®TM© a inventé le bureau qui doit être obligatoirement fourni « gratuitement » avec le papier Microsoft®TM©,
 - sans le bureau Microsoft®TM©, on ne peut plus utiliser la dernière version papier Microsoft®TM©,
 - les papiers concurrents de Microsoft®TM© ne peuvent pas être utilisés sur le bureau Microsoft®TM©,
 - Microsoft®TM© veut être le fournisseur exclusif et unique de tout le papier, crayons et bureaux de la planète entière,
 - Microsoft®TM© veut aussi contrôler la Poste qui achemine les lettres écrites sur papier Microsoft®TM©.


... étaient des animaux préhistoriques ?

Microsoftorux Rex :
Tout le monde le redoute. Il ne supporte pas la concurrence. Il croque tout ce qui passe. C’est le plus grand, le plus effrayant, de tout le Crétacé. Il a déjà bouloté tous ses ennemis, et il va encore continuer.
Coup de chance pour ses ennemis, il est souvent victime d’arrêts cardiaques totalement inattendus en pleine course.

Mamlinuxfères :
Ils sont tout petits, fragiles, d’un aspect bizarre par rapport aux dinosaures. Un Microsoftorux Rex perd plus d’énergie à en attraper un qu’il n’en gagne à le digérer : ils sont trop petits.
Mais ils sont aussi nombreux, très nombreux. Et leur métabolisme est bizarre, aussi : à sang chaud.
Un jour, ils domineront le monde. Le Microsoftorux Rex le sait.

ArchæopteMacOyx :
C’est un vieux cousin du Microsoftorux Rex, il vient du même monde impitoyable que lui. Mais il a changé. Il n’est pas devenu aussi énorme, personne ne le craint vraiment. Il mise tout sur son agilité et ses ailes.
Il est superbe. Il ne craint pas les mamlinuxfères. D’ailleurs, il est à sang chaud comme eux, depuis peu. Ils peuvent prendre le monde, il s’en moque. Après tout, être débarassé du Microsoftorux Rex sera une bonne chose, et dans le ciel, il sera encore longtemps le roi.


Bien évidement, tout ceci n’est que de la pure fiction. Toute ressemblance avec des événements réels n’est que le pur produit de votre imagination ou mauvais esprit.

 


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