Les blagues de l’ex-RDA
des années 80

(Racontée au moins à l’ouest)
Trois prisonniers du goulag discutent :
« Pourquoi t’es là, toi ?
- Je suis arrivé en retard à l’usine et j’ai été condamné pour sabotage industriel au profit des puissances ennemies.
- Et toi ?
- Oh moi ! Je suis arrivé en avance au travail et j’ai été condamné pour espionnage au profit des puissances ennemies.
- Et toi, camarade ?
- Ben moi, je suis arrivé à l’heure à l’usine...
- Ah ! Et alors ?
- J’ai été condamné pour conformisme petit bourgeois... »

Autre chute :
« On m’a accusé d’avoir acheté une montre à l’ouest ! »


Honecker, un matin, ouvre ses volets à l’est.
Le soleil lui dit en le voyant : « Oh, camarade Président, tu bâtis le socialisme et tu nous sauves du capitalisme, tu es notre guide, ô camarade Président, je te souhaite une bonne journée, et que l’espoir communiste rende un monde meilleur."
Honecker part travailler content ; puis le soir il ferme ses volet à l’ouest, où le soleil se couche. Le soleil le voit et l’apostrophe : « Alors, espèce de salopard d’apparatchik, tu as bien tué pour les bolchéviks aujourd’hui ? Tu as continué à servir les Soviétique en faisant périr ton peuple ?»
Honecker, choqué lui répond : « Mais que t’arrive-t-il ? Ce matin tu étais si radieux !
- Je suis à l’ouest maintenant, connard ! »



(Source inconnue)
Brejnev à Kosygin :
« On a combien de Juifs en Union Soviétique ?
- Bôf... dans les 6-8 millions.
- Et combien émigreraient si on les laissait faire ?
- Entre 20 et 25 millions... »

(Entendue à l’ouest)
« Pourquoi était-il interdit d’arroser les plantes en URSS ?
- Parce que ça faisait rouiller les micros. »


(Source inconnue)
Brejnev fait un discours en Chine. Cela fait deux heures qu’il parle pour ne rien dire. Il s’exprime en russe et un traducteur est chargé de traduire le discours en chinois.
Lorsque Brejnev en a terminé, il va voir son conseiller aux relations avec la Chine pour lui demander pourquoi le traducteur n’a pris la parole que trois fois pendant son discours de vingt pages. Il ajoute :
« Le chinois est une langue merveilleuse d’efficacité et de concision si j’en crois la traduction faite par ce Chinois ! »
Et le conseiller de Brejnev lui répond :
« Pas vraiment. Le traducteur a bien parlé trois fois, mais c’était pour dire : “Conneries... Encore des conneries... fin des conneries.” »


(1980) 
- Devinette : que se passerait-il si tous les membres du Parti Communiste est-allemand émigraient en Union soviétique ?
- Cela élèverait le niveau intellectuel des deux pays !


- Pourquoi personne n’a-t-il jamais reçu de lettre avec le timbre  à l’effigie de Honecker, alors qu’il a été tiré à des millions d’exemplaires ?
- Parce que les gens crachaient du mauvais côté.


En pleine guerre froide, en URSS, les intellectuels avaient cette devise :
« Ne pense pas.
Si tu penses, ne dis rien.
Si tu parles, n’écris rien.
Si tu écris, ne signe rien.
Et si tu signes, ne t’étonne plus de rien. »


(1980 environ, période de Solidarnosc en Pologne) (blague pillée d’un album de Reiser)
Dans une salle de classe polonaise, la maîtresse demande à un élève :
« Ta mère, c’est qui ?
- La Pologne.
- Et ton père ?
- L’Union Soviétique.
- Et ton souhait le plus cher ?
- Qu’ils divorcent ! »


(1986)
Les 7 merveilles de la République Démocratique Allemande :
  1) En RDA il n’y a pas de chômeur.
  2) Bien qu’en RDA il n’y ait pas de chômeur, la moitié des gens seulement est occupée.
  3) Bien que la moitié des gens ne fassent rien, les plans quinquennaux sont systématiquement accomplis et dépassés.
  4) Bien que les plans quinquennaux soient accomplis et dépassés, il n’y a rien dans les magasins à acheter.
  5) Bien qu’il n’y ait rien dans les magasins à acheter, les gens ont tout.
  6) Bien que les gens aient tout, la plupart des gens se plaignent.
  7) Et bien que la majorité des gens se plaignent, les candidats communistes font toujours 99,99 % aux élections.


Quelles sont les quatre plus grands problèmes du Conseil d’Entraide Économique du bloc de l’Est ?
1) la microélectronique mongole,
2) l’agriculture soviétique,
3) l’ardeur au travail polonaise,
4) les statistiques est-allemandes.


(1982)
Dans la ville soviétique de Tula, connue pour ses samovars [sorte de théière], une touriste discute avec une de ses amis qui y habite.
« Tu travailles dans la fabrique de samovars, tu pourrais m’en ramener un ?
- Je n’en ai même pas moi-même !
- Mais tu pourrais emmener à la maison un ou deux morceaux tous les jours, personne ne s’en apercevra jamais.
- D’accord, je vais essayer. »
Quelques semaines après elles se revoient :
« Alors ? Tu as pu m’avoir un samovar ?
- Ben ça marche pas ; j’ai chipé tous les jours quelques pièces et tout réassemblé chez moi...
- Et alors ?
- Maintenant j’ai deux missiles SS-20 dans la cour. »


(1985)
Un vieux Russe, dans un café, commande tous les jours cinq verres de vodka à la fois. Un serveur trouve ça bizarre et un jour interroge le client. Celui-ci raconte que, pendant la guerre, il avait quatre camarades, et qu’ils avaient fait le serment que ceux qui resteraient trinqueraient pour ceux qui mourraient. « Et je suis resté tout seul, alors je bois pour mes camarades. »
Un jour, il commande seulement quatre verres. Le garçon s’étonne. Le Russe lui explique : « J’ai arrêté de boire, je suis devenu antialcoolique. »


(1988)
Quels sont les trois plus petits livres du monde socialiste ?
 1) le livret A roumain,
 2) le livret de travail polonais,
 3) le catalogue des voyages de RDA.


(1987)
Erich Honecker [président de la RDA] revient d’un voyage en Asie, et annonce : « Des Nord-Coréens, nous devons apprendre comment l’importance du Secrétaire Général peut être encore plus grande ; des Chinois nous devons apprendre comment construire des murs encore plus haut et plus épais ; et des Mongols nous devons apprendre qu’en dehors de la capitale on peut aussi dormir sous des tentes. »


(1997)
Comment est-ce que les ex-Allemands de l’Est faisaient pour manipuler de grandes quantités de mercure ? Ils faisaient ça littéralement à la louche, sans aucune précaution, quitte à déguster toutes les vapeurs et à patauger à moitié dedans.

C’est pas drôle, et d’ailleurs c’est pas une blague, on me l’a raconté là-bas... :-(


(1985)
Khroutchev et Kennedy font une course. Kennedy gagne, c’est normal, il est plus jeune. Les médias soviétiques diffusent l’information : « Khroutchev brillant deuxième, Kennedy avant-dernier. »


(1989)
Erich Honecker meurt. Il arrive devant Saint-Pierre avec deux valises. Saint-Pierre lui refuse l’entrée du Paradis et lui dit d’aller en Enfer. Honecker s’en va mais oublie ses valises. Deux jours plus tard on sonne à la porte du Paradis. Saint-Pierre ouvre ; il s’agit de deux diablotins.
« Ah, dit Saint-Pierre, je suppose que vous venez prendre les valises qu’Honecker a oubliées ?
- Ah non, désolé, répond un diablotin, nous sommes les premiers réfugiés politiques. »


(1981)
Les membres du syndicat polonais Solidarnozc sont divisés en deux tendances :
- les optimistes pensent qu’on va les flanquer dans un train et les envoyer au fin fond de la Sibérie ;
- les pessimistes pensent qu’ils devront y aller à pied.


(1980)
- Quelles sont les quatres principaux ennemis du socialisme ?
- L’été, le printemps, l’automne, l’hiver.


(1981)
- L’Académie des Sciences de RDA offre de l’argent à des volontaires, contre la permission d’utiliser leur cerveau après leur mort. Pour un cerveau de scientifique, ils paient 45 000 Mark, et 10 000 pour un cerveau d’ouvrier. Un policier demande 50 000 Marks pour son cerveau. Pourquoi ?
- Parce qu’il n’a jamais été utilisé.


- Quelle est la différence entre un dollar et un rouble ?
- Un dollar.


La nouvelle voiture soviétique Saporoshez a eu deux médailles à l’exposition de Leipzig.
La première comme plus beau char d’assaut ;
la seconde comme tracteur le plus silencieux.


Gorbatchev, Honecker et Reagan se font mutuellement part de leurs plans d’avenir.
Reagan dit qu’il veut ouvrir un bordel.
Gorbatchev lui assure qu’il le fournira en filles.
Honecker ne veut pas être en reste et promet de contruire le bâtiment.
Un mois après un avion de l’Aeroflot atterit à Washington et apporte des filles russes à Reagan. Mais celui-ci est mécontent : la plus vieille n’a pas deux ans !
« Tu te moques de moi ou quoi ? téléphone-t-il à Gorbatchev.
- Ne t’inquiète pas ! Quand Honecker aura fini de construire le bâtiment, elles seront à point ! »


Fritzchen [le Toto d’ici] revient de l’école et dit à son père qu’ils ont dû faire une rédaction sur la résistance au fascisme hitlérien pendant la guerre, et qu’il a eu la meilleure note.
« Très bien, dit le père, tu as eu combien ?
- 5 [sur 5, mais la meilleure note est 1...]
- Hein !!?? Et les autres ?
- Je sais pas. Ils sont tous en prison. »


(1980)
Brejnev, à l’ouverture des Jeux Olympiques de Moscou, fait un discours. Il sort son papier et lit :
« O ! O ! O ! O ! O !
- Non, non ! lui chuchote le ministre des Affaires Étrangères Gromyko, ça, ce sont les cinq anneaux olympiques ! »


- Pourquoi le capitalisme est-il au bord du gouffre ?
- Parce qu’il regarde le communisme qui est au fond.


- Comment se sent le moteur Volkswagen d’une Wartburg [voiture de « luxe » un peu plus grosse qu’une Trabant] ?
- Comme s’il etait le pacemaker d’une momie.


Un milliardaire américain discute avec un ami :
« J’ai entendu qu’en RDA ils construisent des autos fabuleuses. Des Trabant ca s’appelle, elles ont un tel succès qu’il faut attendre des années avant d’en avoir une. Je vais en commander une tout de suite ! »
Le lendemain, il téléphone en RDA, où on est ravi (et étonné) de pouvoir exporter une Trabant aux USA. Quelques temps après, le milliardaire revoit son ami.
« Alors, demande ce dernier, ta Trabant ça en est où ?
- Ça roule ! Ils m’ont répondu très vite, et m’ont dit qu’ils allaient m’en envoyer une le plus vite possible. Je l’attends toujours mais j’ai déjà reçu en cadeau surprise un modèle réduit. Même qu’il roule aussi ! »


Un Russe riche, après des années d’exil, revient à Moscou. Il descend du train, va rue Gorki, pose sa valise et s’écrie :
« Chère patrie, tu n’as pas changé ! »
Il veut reprendre sa valise et remarque qu’on la lui a fauchée.
« Chers compatriotes, vous n’avez pas changé ! »


Fin d’année et distribution des diplômes à l’académie Lamonossov de Moscou.
Le major de la promotion remercie ses professeurs, il a été nommé pour travailler à Moscou. Il est ravi et remercie chaudement ses professeurs.
Le second a bien bossé aussi, il est nommé à Kiev (Ukraine) et remercie ses professeurs.
Le troisième est nomme à Tachkent, c’est déjà plus loin et moins drôle. Mais il remercie quand même ses professeurs.
Un autre a de moins bons resultats encore et est nommé au Kamtchatka [côte pacifique de la Sibérie, pas très loin du Japon, climat polaire]. Mais il remercie ses professeurs et, en les quittant, crie :
« Vive le Tsar Alexandre II ! »
Tout le monde est stupéfait.
« Ben oui, s’il n’avait pas vendu l’Alaska aux Américains, c’est sûr que j’y aurai été ! »


[ Rappel (?) de géographie : la Tchoukotka est le point le plus oriental de la Sibérie, au nord-est du Kamtchatka et séparé de l’Alaska par le Détroit de Bering]
Un Tchoutke [dans les blagues, les Tchoutkes sont aux Russes ce que les Belges sont aux Francais] discute avec un Russe membre du Parti :
« Votre Tsar, dit le Tchoutke, c’était vraiment quelqu’un de mauvais !
- Ah oui, approuve le communiste, il était mauvais. On a eu raison de faire la révolution !
- Et il a vendu l’Alaska aux Etats-Unis, le salaud !
- Ouais, le salaud, il l’a fait ! renchérit le Russe. Il a osé vendre une partie de la mère patrie à l’ennemi capitaliste !
- Et il a même pas pensé à vendre la Tchoukotka avec, le salaud ! »


Un économiste de RDA revient d’un voyage à l’Ouest. Ses collègues lui demandent au retour comment c’était.
« Marx avait raison, il y a une différence fondamentale entre le capitalisme et notre socialisme. Dans le capitalisme, la discipline règne dans les usines. Tout est planifié des années à l’avance. Chaque tâche est optimisée à fond. Mais sur leur marché, c’est le chaos absolu.
Chez nous, dans le socialisme, c’est l’inverse : le chaos dans les usines et la discipline sur le marché. »


Lors d’une réunion des responsables des pays de l’Est, la délégation tchécoslovaque annonce qu’elle va créer un Ministère de la Marine chez elle.
« Comment ? s’étonne-t-on. Vous n’avez pas accès à la mer !
- Et alors ? La RDA a bien un Ministère de la Culture ! »


La télé de RDA donnent trois types de nouvelles : les vraies, les vraisemblables, les invraisemblables.
À la première catégorie appartient l’heure donnée avant chaque émission.
À la seconde appartiennent les prévisions météorologiques.
À la troisième appartient le reste.

Lénine, Staline, Khroutchev et Brejnev sont dans un train. Soudain le train s’arrête dans la forêt.
Lénine analyse la situation, et déclare :
« La voie devant nous a été volée. On va prendre des morceaux derrière le train et les mettre devant. »
Sitôt dit, sitôt fait. Mais ça n’avance que lentement et péniblement et Lénine perd tout son prestige.
Staline prend le commandement :
« Mettre en prison les mécaniciens. Abattre le chef de train. »
Sitôt dit, sitôt fait. Mais le train s’arrête alors totalement.
Khroutchev prend les choses en main :
« Libérer les mécanos. Réhabiliter le chef de train à titre posthume. »
Grand soulagement, mais c’est tout.
Brejnev reprend alors la direction :
« Fermer tous les rideaux du train. Si les mécanos aiment la vie, qu’ils secouent le train. Au moins les passagers croiront qu’on bouge... »


La plus courte blague de RDA des années 80 :
Deux Polonais travaillent...


Brejnev est mort et arrive au Paradis. Saint-Pierre l’accueille et lui fait visiter.
Ils arrivent a un mur où sont accrochées plein d’horloges, qui tournent à des vitesses différentes.
« Tu vois, dit Saint-Pierre, ces horloges correspondent toutes à un pays, et elles avancent d’une minute à chaque fois que les droits de l’homme sont bafoués dans ce pays. Certaines avancent très lentement, comme celle des USA, d’autres plus vite comme les pays du Tiers-Monde.
- Et où est celle de l’URSS ? demande Brejnev, je ne la vois pas.
- Oh, elle est dans la cuisine, elle sert de ventilateur. »


Honecker rend visite au chancelier de l’Ouest Helmut Schmidt.
« Pose donc ton sac à dos dans le placard, lui dit Schmidt.
- Je peux pas, c’est mon pacemaker.
- Si gros ? J’en ai un aussi, il n’est pas plus gros qu’une boîte d’allumettes.
- Oui, mais chez nous tout marche au charbon et je dois donner le bon exemple... »


Trois chirurgiens, un Américain, un Russe, un Allemand de l’Est se rencontrent :
« Chez nous en Amérique, nous avons dû un jour soigner les jambes broyées d’un accidenté, et on a si bien réussi qu’il est maintenant coureur de marathon de niveau international.
- Chez nous, dit le Russe, on a si bien soigné les mains écrasées d’un blessé qu’il a pu devenir un pianiste réputé.
- Chez nous, dit le chirurgien de RDA, il y a eu un grave accident de la route ; du blessé il ne restait que le cul, on a pu lui greffer ce qui restait de ses oreilles ; il est maintenant notre chef. »


Toutes les trois semaines, quand le Secrétaire Général Honecker va chez le coiffeur, celui-ci commence toujours par la même question :
« Alors, camarade, comment ça marche, l’économie en RDA ?"
Ça dure un temps, et enfin Honecker s’énerve et finit par demander pourquoi le coiffeur pose toujours la même question :
« Par pur confort, camarade. Quand je pose cette question, vos cheveux se dressent et ils sont plus faciles à couper. »


- Comment est-ce que les membres de la police secrète font pour se raconter des blagues sur leurs patrons sans finir en Sibérie ?
- Ils commencent par : « Dernièrement, j’ai eu à traiter le problème idéologique suivant... »


Slogans anti-RDA : 

Mieux vaut être poitrine contre poitrine avec la déléguée syndicale qu’épaule contre épaule avec le commandant du groupe de combat.

Mieux vaut attraper le Sida que n’avoir aucun contact avec l’Ouest. 

Mieux vaut une tante à l’Ouest qu’un oncle au Politburo.

Plutôt maigre loin d’ici que gras ici.


Devant un Ministère un homme vend des saucisses aux passants. Un vent brutal se lève et toutes ses assiettes en carton s’envolent et passent par une fenêtre du Ministère. Le vendeur va voir le portier du Ministère, et lui demande s’il peut faire quelque chose. Après un petit moment revient le portier qui lui dit qu’il ne peut pas lui récupérer ses assiettes.
« Mais pourquoi ?
- Le Ministre les a déjà toutes signées. »


- Que dit un Allemand quand il prend une châtaigne à cause d’une prise de courant mal isolée ?
- Yavolt !


Un policier entre avec sa femme dans un ascenseur. Alors que sa femme va appuyer sur le bouton de départ, le policier l’arrête :
« Attends, nous devons attendre que deux autres personnes arrivent ; là il y a marqué : “Seulement 4 personnes.” »


- Comment un policier ouvre-t-il une conserve ?
- Il tape deux coups et dit « Ouvrez, police ! »


Fritzchen [le cousin de Toto] qui est en 8ème classe (équivalent à la 4ème en France) est surpris par un pion local en train de fumer.
« Si je t’y reprends, je le dis à ton père ! »
Fritzchen préfère le dire lui-même tout de suite à son père, qui rigole :
« Ton surveillant a du culot, en 8ème il fumait aussi ! »
Plus tard, Fritzchen se fait pincer une deuxième fois par le surveillant, qui lui dit :
« Cette fois, je vais voir ton père !
- Il s’en moque. Il sait que vous avez vous-même fumé en 8ème.
- Oui, mais moi j’avais déjà 16 ans ! »


- Comment peut-on expliquer qu’à Berlin-Ouest il y ait des alarmes au smog à cause de la pollution, et pas à Berlin-Est ?
- La RDA a d’épaisses frontières...


Un lion s’échappe du zoo de Leipzig. Plus d’une semaine après il est re-capturé et renvoyé au zoo. Ses copains lui demandent :
« Hé, mais comment t’as fait pour durer aussi longtemps au-dehors ?
- Je suis entré par hasard dans les bureaux de la Commission au Plan Quinquennal, et chaque jour je mangeais un bureaucrate, sans que quiconque le remarque.
- Et comment ils t’ont repéré ?
- Sans le faire exprès, j’ai mangé la femme de ménage qui faisait le café ! »


- Quelle est la différence entre le zloty polonais, la livre et le dollar ?
- Un dollar vaut une livre de zlotys.


- Un policier peut-il flotter ?
- Oui, car la tête fait flotteur.


- Qu’est-ce qui a 4 jambes et 64 dents ?
- Un crocodile.
- Et 64 jambes et 4 dents ?
- Le Politburo.


- Quelle est la différence entre Honecker et Hitler ?
- Hitler voulait l’Ostmark [l’Autriche],
  Honecker veut le Westmark [mark de l’Ouest].


Période de campagne électorale en RDA. Le secrétaire du Parti local arrive un jour devant la mairie de sa commune et voit plein de policiers.
« Que se passe-t-il ? demande-t-il à l’un d’eux, une manifestation ?
- Non. Mais on a volé quelque chose à la mairie.
- Et quoi ?
- Les résultats de l’élection de dimanche prochain. »


- Pourquoi en RDA faut-il se servir exclusivement de papier-toilette double épaisseur ?
- Pour en envoyer un double à Moscou !


[Date incertaine]
Deux Allemands de l’Est échangent leurs points de vue pendant un cours du soir de marxisme-léninisme :
« À ton avis, pour parler des Soviétiques, doit-on dire “Peuple frère” ou “Peuple ami” ?
- Je pense qu’il vaut mieux dire “Peuple frère”.
- Pourquoi donc ?
- Parce qu’on choisit ses amis, mais pas sa famille. »


Monsieur Truckmachinler veut acheter une Trabant. Le vendeur
l’informe qu’il doit économiser la somme durant 15 ans pour la payer.
Ils prennent donc rendez-vous pour la livraison de la voiture.
« Alors Mr Truckmachinler, je vous la livre à quelle heure le 25 mars
1988, 9H00, 10H00 ou 11H00 ? Là vous avez le choix ... demande le vendeur,
- Sincèrement si c’était possible vers 14H00 ? répond M. Truckmachinler,
- Mais pourquoi, Camarade, vous n’êtes pas pressé d’avoir enfin votre voiture, rien que pour vous après tant d’années de dur labeur ?
rétorque le vendeur en rigolant.
- Si bien sûr, mais le matin, j’ai le plombier qui vient réparer une
fuite qui dure déjà depuis 4 ans, alors vous comprenez, je ne voudrais
surtout pas le manquer... » chuchote timidement enfin M.
Truckmachinler.
 


1989 : Les manifs, la chute du Mur

Conversation entre deux Berlinois de l’Est.
« Tu savais que le 4 octobre tous les magasins Intershops ferment ? [magasins qui vendaient des produits de l’Ouest... à ceux qui avaient des marks de l’Ouest]
- Non ?!
- Et le 5, tous les magasins de charcuterie.
- Vraiment ?
- Et le 6 on coupe l’électricité dans toute la RDA.
- Et le 7 ?
- Honecker rend les clés à Gorbatchev. »



Honecker fait son dernier discours au congrès du Parti.
« Qui est votre mère ? demande-t-il.
- La RDA ! répond l’assistance.
- Et votre père ?
- Toi, cher Honecker !
- Et que voulez-vous devenir ?
- Orphelins ! »

 


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