(Racontée au moins à
l’ouest)
Trois prisonniers du goulag discutent :
« Pourquoi t’es là,
toi ?
- Je suis arrivé en retard à l’usine et
j’ai
été
condamné pour sabotage industriel au profit des puissances
ennemies.
- Et toi ?
- Oh moi ! Je suis arrivé en avance au travail et
j’ai été
condamné pour espionnage au profit des puissances ennemies.
- Et toi, camarade ?
- Ben moi, je suis arrivé à l’heure
à
l’usine...
- Ah ! Et alors ?
- J’ai été condamné pour
conformisme
petit bourgeois... »
Autre chute :
« On m’a accusé
d’avoir acheté une montre
à l’ouest ! »
Honecker, un matin, ouvre ses volets à
l’est.
Le soleil lui dit en le voyant : « Oh, camarade
Président, tu bâtis le socialisme et tu nous
sauves
du capitalisme, tu es notre guide, ô camarade
Président, je te souhaite une bonne journée, et
que l’espoir communiste rende un monde meilleur."
Honecker part
travailler content ; puis le soir il ferme ses volet à
l’ouest, où le soleil se couche. Le soleil le voit
et l’apostrophe : « Alors,
espèce de salopard d’apparatchik, tu as bien
tué pour les
bolchéviks aujourd’hui ? Tu as
continué
à servir les Soviétique en faisant
périr ton
peuple ?»
Honecker, choqué lui répond : « Mais
que
t’arrive-t-il ? Ce matin tu étais si
radieux !
- Je suis
à l’ouest maintenant, connard ! »
(Source
inconnue)
Brejnev à Kosygin :
« On a combien de Juifs en Union
Soviétique ?
- Bôf... dans les 6-8 millions.
- Et combien émigreraient si on les laissait
faire ?
- Entre 20 et 25 millions... »
(Entendue à l’ouest)
« Pourquoi était-il interdit
d’arroser les plantes en
URSS ?
- Parce que ça faisait rouiller les micros. »
(Source inconnue)
Brejnev fait un discours en Chine. Cela fait deux heures
qu’il parle
pour ne rien dire. Il s’exprime
en russe et un traducteur est chargé de traduire le discours
en chinois.
Lorsque Brejnev en a terminé, il va voir son conseiller aux
relations avec la Chine pour
lui demander pourquoi le traducteur n’a pris la parole que
trois fois
pendant son discours de vingt pages.
Il ajoute :
« Le chinois est une langue merveilleuse
d’efficacité et de
concision si j’en crois la traduction
faite par ce Chinois ! »
Et le conseiller de Brejnev lui répond :
« Pas vraiment. Le traducteur a bien
parlé trois fois, mais
c’était
pour dire : “Conneries... Encore des
conneries... fin des conneries.” »
(1980)
- Devinette : que se passerait-il si tous les membres du Parti
Communiste
est-allemand émigraient en Union
soviétique ?
- Cela élèverait le niveau intellectuel des deux
pays !
- Pourquoi personne n’a-t-il jamais
reçu de lettre
avec le timbre à l’effigie de
Honecker, alors qu’il a été
tiré
à des millions d’exemplaires ?
- Parce que les gens crachaient du mauvais côté.
En pleine guerre froide, en URSS, les intellectuels
avaient cette devise :
« Ne pense pas.
Si tu penses, ne dis rien.
Si tu parles, n’écris rien.
Si tu écris, ne signe rien.
Et si tu signes, ne t’étonne plus de
rien. »
(1980 environ, période de
Solidarnosc en Pologne) (blague pillée d’un album
de Reiser)
Dans une salle de classe polonaise, la maîtresse demande
à un élève :
« Ta mère, c’est qui ?
- La Pologne.
- Et ton père ?
- L’Union Soviétique.
- Et ton souhait le plus cher ?
- Qu’ils divorcent ! »
(1986)
Les 7 merveilles de la République Démocratique
Allemande :
1) En RDA il n’y a pas de
chômeur.
2) Bien qu’en RDA il n’y ait
pas de
chômeur, la moitié des gens seulement est
occupée.
3) Bien que la moitié des gens ne
fassent rien, les plans quinquennaux
sont systématiquement accomplis et
dépassés.
4) Bien que les plans quinquennaux soient accomplis
et dépassés,
il n’y a rien dans les magasins à acheter.
5) Bien qu’il n’y ait rien dans
les magasins
à acheter, les gens ont tout.
6) Bien que les gens aient tout, la plupart des
gens se plaignent.
7) Et bien que la majorité des gens se
plaignent, les candidats communistes
font toujours 99,99 % aux élections.
Quelles sont les quatre plus grands problèmes
du Conseil d’Entraide Économique du bloc de
l’Est ?
1) la microélectronique mongole,
2) l’agriculture soviétique,
3) l’ardeur au travail polonaise,
4) les statistiques est-allemandes.
(1982)
Dans la ville soviétique de Tula, connue pour ses samovars [sorte
de
théière], une touriste discute avec une
de ses amis qui y habite.
« Tu travailles dans la fabrique de samovars, tu
pourrais m’en ramener
un ?
- Je n’en ai même pas moi-même !
- Mais tu pourrais emmener à la maison un ou deux morceaux
tous les
jours, personne ne s’en apercevra jamais.
- D’accord, je vais essayer. »
Quelques semaines après elles se revoient :
« Alors ? Tu as pu m’avoir un samovar ?
- Ben ça marche pas ; j’ai chipé tous
les jours quelques
pièces
et tout réassemblé chez moi...
- Et alors ?
- Maintenant j’ai deux missiles SS-20 dans la cour.
»
(1985)
Un vieux Russe, dans un café, commande tous les jours cinq
verres de
vodka à la fois. Un serveur trouve ça bizarre et
un jour interroge
le client. Celui-ci raconte que, pendant la guerre, il avait quatre
camarades,
et qu’ils avaient fait le serment que ceux qui resteraient
trinqueraient
pour ceux qui mourraient. « Et je suis
resté tout seul, alors
je bois pour mes camarades. »
Un jour, il commande seulement quatre verres. Le garçon
s’étonne.
Le Russe lui explique : « J’ai
arrêté de
boire, je suis devenu antialcoolique. »
(1988)
Quels sont les trois plus petits livres du monde socialiste ?
1) le livret A roumain,
2) le livret de travail polonais,
3) le catalogue des voyages de RDA.
(1987)
Erich Honecker [président de la RDA]
revient d’un voyage en Asie,
et annonce : « Des Nord-Coréens, nous
devons apprendre comment
l’importance
du Secrétaire Général peut
être encore plus grande ;
des Chinois nous devons apprendre comment construire des murs encore
plus
haut et plus épais ; et des Mongols nous devons apprendre
qu’en dehors
de la capitale on peut aussi dormir sous des tentes. »
(1997)
Comment est-ce que les ex-Allemands de l’Est faisaient pour
manipuler
de
grandes quantités de mercure ? Ils faisaient ça
littéralement
à la louche, sans aucune précaution, quitte
à déguster
toutes les vapeurs et à patauger à
moitié dedans.
C’est pas drôle, et
d’ailleurs c’est pas une
blague, on me l’a raconté là-bas... :-(
(1985)
Khroutchev et Kennedy font une course. Kennedy gagne, c’est
normal, il
est
plus jeune. Les médias soviétiques diffusent
l’information : « Khroutchev
brillant deuxième, Kennedy avant-dernier. »
(1989)
Erich Honecker meurt. Il arrive devant Saint-Pierre avec deux valises.
Saint-Pierre
lui refuse l’entrée du Paradis et lui dit
d’aller en Enfer.
Honecker
s’en va mais oublie ses valises. Deux jours plus tard on
sonne
à la
porte du Paradis. Saint-Pierre ouvre ; il s’agit de
deux
diablotins.
« Ah, dit Saint-Pierre, je suppose que vous venez
prendre les valises
qu’Honecker a oubliées ?
- Ah non, désolé, répond un diablotin,
nous sommes les premiers réfugiés
politiques. »
(1981)
Les membres du syndicat polonais Solidarnozc sont divisés en
deux tendances :
- les optimistes pensent qu’on va les flanquer dans un train
et les
envoyer au fin fond de la Sibérie ;
- les pessimistes pensent qu’ils devront y aller à
pied.
(1980)
- Quelles sont les quatres principaux ennemis du socialisme ?
- L’été, le printemps,
l’automne, l’hiver.
(1981)
- L’Académie des Sciences de RDA offre de
l’argent
à des volontaires,
contre la permission d’utiliser leur cerveau après
leur
mort. Pour
un cerveau de scientifique, ils paient 45 000 Mark,
et 10 000 pour un cerveau
d’ouvrier. Un policier demande 50 000 Marks pour son
cerveau.
Pourquoi ?
- Parce qu’il n’a jamais été
utilisé.
- Quelle est la différence entre un dollar et
un rouble ?
- Un dollar.
La nouvelle voiture soviétique Saporoshez a
eu deux médailles à l’exposition de
Leipzig.
La première comme plus beau char
d’assaut ;
la seconde comme tracteur le plus silencieux.
Gorbatchev, Honecker et Reagan se font mutuellement part
de leurs plans d’avenir.
Reagan dit qu’il veut ouvrir un bordel.
Gorbatchev lui assure qu’il le fournira en filles.
Honecker ne veut pas être en reste et promet de contruire le
bâtiment.
Un mois après un avion de l’Aeroflot atterit
à
Washington et apporte des filles russes
à Reagan. Mais celui-ci est mécontent :
la plus vieille n’a pas deux ans !
« Tu te moques de moi ou quoi ?
téléphone-t-il à Gorbatchev.
- Ne t’inquiète pas ! Quand Honecker aura fini de
construire
le bâtiment,
elles seront à point ! »
Fritzchen [le Toto d’ici]
revient de
l’école et dit à son
père qu’ils ont dû faire une
rédaction
sur la résistance
au fascisme hitlérien pendant la guerre, et qu’il
a eu la
meilleure note.
« Très bien, dit le père, tu
as eu
combien ?
- 5 [sur 5, mais la meilleure note est 1...]
- Hein !!?? Et les autres ?
- Je sais pas. Ils sont tous en prison. »
(1980)
Brejnev, à l’ouverture des Jeux Olympiques de Moscou, fait un
discours.
Il sort
son papier et lit :
« O ! O ! O !
O ! O !
- Non, non ! lui chuchote le ministre des Affaires
Étrangères Gromyko,
ça, ce sont les cinq anneaux olympiques ! »
- Pourquoi le capitalisme est-il au bord du gouffre ?
- Parce qu’il regarde le communisme qui est au fond.
- Comment se sent le moteur Volkswagen d’une
Wartburg [voiture
de « luxe » un peu plus grosse
qu’une Trabant]
?
- Comme s’il etait le pacemaker d’une momie.
Un milliardaire américain discute avec un
ami :
« J’ai entendu qu’en RDA ils
construisent des autos fabuleuses. Des
Trabant
ca s’appelle, elles ont un tel succès
qu’il faut attendre
des années
avant d’en avoir une. Je vais en commander une tout de
suite ! »
Le lendemain, il téléphone en RDA, où
on est ravi (et étonné) de
pouvoir exporter une Trabant aux USA. Quelques temps après,
le milliardaire revoit son ami.
« Alors, demande ce dernier, ta Trabant
ça en est
où ?
- Ça roule ! Ils m’ont répondu
très vite, et m’ont
dit qu’ils allaient m’en envoyer une
le plus vite possible. Je l’attends toujours mais
j’ai déjà
reçu en cadeau surprise
un modèle réduit. Même qu’il
roule
aussi ! »
Un Russe riche, après des années
d’exil, revient à Moscou. Il descend du train, va
rue Gorki, pose sa valise et s’écrie :
« Chère patrie, tu n’as pas
changé ! »
Il veut reprendre sa valise et remarque qu’on la lui a
fauchée.
« Chers compatriotes, vous n’avez pas
changé ! »
Fin d’année et distribution des
diplômes à l’académie
Lamonossov de
Moscou.
Le major de la promotion remercie ses professeurs, il a
été nommé pour travailler
à Moscou. Il est ravi et remercie chaudement ses
professeurs.
Le second a bien bossé aussi, il est nommé
à Kiev (Ukraine) et remercie ses professeurs.
Le troisième est nomme à Tachkent,
c’est
déjà plus loin et moins drôle.
Mais il remercie quand même ses professeurs.
Un autre a de moins bons resultats encore et est nommé au
Kamtchatka [côte pacifique de
la Sibérie, pas très loin du Japon, climat polaire].
Mais il remercie ses professeurs et,
en les quittant, crie :
« Vive le Tsar Alexandre II !
»
Tout le monde est stupéfait.
« Ben oui, s’il n’avait pas
vendu l’Alaska aux Américains,
c’est sûr que j’y aurai
été ! »
[ Rappel (?) de géographie : la
Tchoukotka est le point le plus oriental de la Sibérie,
au nord-est du Kamtchatka et séparé de
l’Alaska
par le Détroit de Bering]
Un Tchoutke [dans les blagues, les Tchoutkes sont aux Russes
ce que les Belges
sont aux Francais] discute avec un Russe membre du
Parti :
« Votre Tsar, dit le Tchoutke,
c’était vraiment quelqu’un
de mauvais !
- Ah oui, approuve le communiste, il était mauvais. On a eu
raison de faire la révolution !
- Et il a vendu l’Alaska aux Etats-Unis, le salaud !
- Ouais, le salaud, il l’a fait ! renchérit le
Russe. Il a
osé vendre une partie de
la mère patrie à l’ennemi
capitaliste !
- Et il a même pas pensé à vendre la
Tchoukotka avec, le salaud ! »
Un économiste de RDA revient d’un
voyage
à l’Ouest. Ses collègues lui
demandent au retour comment c’était.
« Marx avait raison, il y a une
différence fondamentale
entre le capitalisme et notre socialisme.
Dans le capitalisme, la discipline règne dans les usines.
Tout est planifié des années
à l’avance. Chaque tâche est
optimisée
à fond. Mais sur leur marché,
c’est le chaos absolu.
Chez nous, dans le socialisme, c’est
l’inverse : le chaos dans
les usines et
la discipline sur le marché. »
Lors d’une réunion des responsables
des pays
de l’Est, la délégation
tchécoslovaque annonce qu’elle va créer
un
Ministère de la Marine chez elle.
« Comment ? s’étonne-t-on. Vous
n’avez pas accès
à la mer !
- Et alors ? La RDA a bien un Ministère de la Culture !
»
La
télé de RDA donnent trois types de nouvelles :
les vraies,
les vraisemblables, les invraisemblables.
À la première catégorie appartient
l’heure
donnée avant chaque émission.
À la seconde appartiennent les prévisions
météorologiques.
À la troisième appartient le reste.
Lénine, Staline, Khroutchev et Brejnev sont
dans un train. Soudain
le train s’arrête dans la forêt.
Lénine analyse la situation, et déclare :
« La voie devant nous a été
volée. On
va prendre des
morceaux derrière le train et les mettre devant. »
Sitôt dit, sitôt fait. Mais ça
n’avance que
lentement et péniblement et Lénine
perd tout son prestige.
Staline prend le commandement :
« Mettre en prison les mécaniciens.
Abattre le chef de
train. »
Sitôt dit, sitôt fait. Mais le train
s’arrête alors totalement.
Khroutchev prend les choses en main :
« Libérer les mécanos.
Réhabiliter le
chef de train à titre posthume. »
Grand soulagement, mais c’est tout.
Brejnev reprend alors la direction :
« Fermer tous les rideaux du train. Si les
mécanos aiment
la vie, qu’ils secouent le train.
Au moins les passagers croiront qu’on bouge... »
La plus courte blague de RDA des années 80 :
Deux Polonais travaillent...
Brejnev est mort et arrive au Paradis. Saint-Pierre
l’accueille et lui fait visiter.
Ils arrivent a un mur où sont accrochées plein
d’horloges, qui
tournent à des vitesses différentes.
« Tu vois, dit Saint-Pierre, ces horloges
correspondent toutes
à un
pays, et elles avancent d’une minute à chaque fois
que les
droits de
l’homme sont bafoués dans ce pays. Certaines
avancent
très lentement,
comme celle des USA, d’autres plus vite comme les pays du
Tiers-Monde.
- Et où est celle de l’URSS ? demande Brejnev, je
ne la vois
pas.
- Oh, elle est dans la cuisine, elle sert de ventilateur. »
Honecker rend visite au chancelier de l’Ouest
Helmut
Schmidt.
« Pose donc ton sac à dos dans le
placard, lui dit Schmidt.
- Je peux pas, c’est mon pacemaker.
- Si gros ? J’en ai un aussi, il n’est pas plus gros
qu’une
boîte d’allumettes.
- Oui, mais chez nous tout marche au charbon et je dois donner le bon
exemple... »
Trois chirurgiens, un Américain, un Russe, un
Allemand de l’Est se rencontrent :
« Chez nous en Amérique, nous avons
dû un jour
soigner les jambes broyées d’un
accidenté, et on a si bien réussi qu’il
est
maintenant coureur de marathon de niveau international.
- Chez nous, dit le Russe, on a si bien soigné les mains
écrasées
d’un blessé qu’il a pu devenir un
pianiste
réputé.
- Chez nous, dit le chirurgien de RDA, il y a eu un grave accident de
la route ; du blessé il ne
restait que le cul, on a pu lui greffer ce qui restait de ses oreilles
; il est maintenant notre chef. »
Toutes les trois semaines, quand le
Secrétaire Général
Honecker va chez le coiffeur, celui-ci commence toujours par la
même question :
« Alors, camarade, comment ça marche,
l’économie en
RDA ?"
Ça dure un temps, et enfin Honecker
s’énerve et finit par
demander
pourquoi le coiffeur pose toujours la même question :
« Par pur confort, camarade. Quand je pose cette
question, vos cheveux
se
dressent et ils sont plus faciles à couper. »
- Comment est-ce que les membres de la police
secrète font pour
se raconter des blagues sur leurs patrons sans finir en
Sibérie ?
- Ils commencent par : « Dernièrement,
j’ai eu à
traiter le
problème idéologique suivant... »
Slogans anti-RDA :
Mieux vaut être poitrine contre poitrine avec la
déléguée
syndicale qu’épaule contre épaule avec
le
commandant du groupe de combat.
Mieux vaut attraper le Sida que n’avoir aucun contact avec
l’Ouest.
Mieux vaut une tante à l’Ouest
qu’un oncle au Politburo.
Plutôt maigre loin d’ici que gras ici.
Devant un Ministère un homme vend des
saucisses aux passants. Un vent brutal se lève et
toutes ses assiettes en carton s’envolent et passent par une
fenêtre du Ministère.
Le vendeur va voir le portier du Ministère, et lui demande
s’il peut faire quelque chose.
Après un petit moment revient le portier qui lui dit
qu’il
ne peut
pas lui récupérer ses assiettes.
« Mais pourquoi ?
- Le Ministre les a déjà toutes
signées. »
- Que dit un Allemand quand il prend une
châtaigne à cause
d’une prise de courant mal isolée ?
- Yavolt !
Un policier entre avec sa femme dans un ascenseur. Alors
que sa femme
va appuyer sur le bouton de départ, le policier
l’arrête :
« Attends, nous devons attendre que deux autres
personnes arrivent ;
là
il y a marqué : “Seulement 4
personnes.” »
- Comment un policier ouvre-t-il une conserve ?
- Il tape deux coups et dit « Ouvrez, police !
»
Fritzchen [le cousin de Toto] qui
est en 8ème classe
(équivalent
à la 4ème en France) est
surpris par un pion
local en train de fumer.
« Si je t’y reprends, je le dis
à ton père ! »
Fritzchen préfère le dire lui-même tout
de suite à
son père, qui rigole :
« Ton surveillant a du culot, en 8ème
il fumait aussi ! »
Plus tard, Fritzchen se fait pincer une deuxième fois par le
surveillant, qui lui dit :
« Cette fois, je vais voir ton père !
- Il s’en moque. Il sait que vous avez vous-même
fumé en 8ème.
- Oui, mais moi j’avais déjà 16 ans !
»
- Comment peut-on expliquer qu’à
Berlin-Ouest
il y ait des alarmes
au smog à cause de la pollution, et pas à
Berlin-Est ?
- La RDA a d’épaisses frontières...
Un lion s’échappe du zoo de
Leipzig. Plus
d’une semaine après
il est re-capturé et renvoyé au zoo. Ses copains
lui demandent :
« Hé, mais comment t’as fait
pour durer aussi longtemps
au-dehors ?
- Je suis entré par hasard dans les bureaux de la Commission
au Plan
Quinquennal, et chaque jour je mangeais un bureaucrate, sans que
quiconque le remarque.
- Et comment ils t’ont repéré ?
- Sans le faire exprès, j’ai mangé la
femme de
ménage qui faisait le café ! »
- Quelle est la différence entre le zloty
polonais, la livre et le dollar ?
- Un dollar vaut une livre de zlotys.
- Un policier peut-il flotter ?
- Oui, car la tête fait flotteur.
- Qu’est-ce qui a 4 jambes et 64 dents ?
- Un crocodile.
- Et 64 jambes et 4 dents ?
- Le Politburo.
- Quelle est la différence entre Honecker et
Hitler ?
- Hitler voulait l’Ostmark [l’Autriche],
Honecker veut le Westmark [mark de
l’Ouest].
Période de campagne électorale en
RDA. Le secrétaire
du Parti local arrive un jour devant la mairie de sa commune et voit
plein de policiers.
« Que se passe-t-il ? demande-t-il à
l’un d’eux, une
manifestation ?
- Non. Mais on a volé quelque chose à la mairie.
- Et quoi ?
- Les résultats de l’élection de
dimanche
prochain. »
- Pourquoi en RDA faut-il se servir exclusivement de
papier-toilette double épaisseur ?
- Pour en envoyer un double à Moscou !
[Date incertaine]
Deux Allemands de l’Est échangent leurs points de
vue
pendant un cours du soir
de marxisme-léninisme :
« À ton avis, pour parler des
Soviétiques, doit-on dire “Peuple
frère” ou “Peuple
ami” ?
- Je pense qu’il vaut mieux dire “Peuple
frère”.
- Pourquoi donc ?
- Parce qu’on choisit ses amis, mais pas sa famille.
»
Monsieur Truckmachinler veut acheter une Trabant. Le vendeur
l’informe qu’il doit économiser la somme durant 15 ans pour la payer.
Ils prennent donc rendez-vous pour la livraison de la voiture.
« Alors Mr Truckmachinler, je vous la livre à quelle heure le 25 mars
1988, 9H00, 10H00 ou 11H00 ? Là vous avez le choix ... demande le vendeur,
- Sincèrement si c’était possible vers 14H00 ? répond M. Truckmachinler,
- Mais pourquoi, Camarade, vous n’êtes pas pressé d’avoir enfin votre
voiture, rien que pour vous après tant d’années de dur labeur ?
rétorque le vendeur en rigolant.
- Si bien sûr, mais le matin, j’ai le plombier qui vient réparer une
fuite qui dure déjà depuis 4 ans, alors vous comprenez, je ne voudrais
surtout pas le manquer... » chuchote timidement enfin M.
Truckmachinler.
1989 : Les manifs, la chute du Mur
Conversation entre deux Berlinois de l’Est.
« Tu savais que le 4 octobre tous les magasins
Intershops ferment ? [magasins
qui vendaient des produits de l’Ouest... à ceux
qui avaient
des marks de l’Ouest]
- Non ?!
- Et le 5, tous les magasins de charcuterie.
- Vraiment ?
- Et le 6 on coupe l’électricité dans
toute la
RDA.
- Et le 7 ?
- Honecker rend les clés à Gorbatchev. »
Honecker fait son dernier discours au congrès du Parti.
« Qui est votre mère ? demande-t-il.
- La RDA ! répond l’assistance.
- Et votre père ?
- Toi, cher Honecker !
- Et que voulez-vous devenir ?
- Orphelins ! »
|