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Un soldat russe dans l’Allemagne occupée vole un robinet. Il
veut l’installer dans son village en Sibérie et avoir ainsi l’eau
courante.
Un officier soviétique entre chez un horloger allemand et lui
demande de réparer sa montre qui ne marche plus. L’horloger ouvre
la montre devant lui et en sort... une punaise morte.
« Ah ah ! dit le Russe, le mécanicien est mort ! »
Défilé militaire sur la Place Rouge après la victoire
sur l’Allemagne fasciste.
Le Petit Père des Peuples Staline interroge
trois soldats soviétiques qui ont participé à la prise
de Berlin. Il demande au premier :
« Camarade soldat, que penses-tu de l’Allemagne ?
- Camarade Staline, l’Allemagne est un pays en or. À part les dommages
de la guerre, tout est propre et civilisé. »
Staline fait la moue et fait un signe à Béria : « Dans
un camp en Sibérie ! Doit travailler dans une mine d’or ! »
Il pose la même question au deuxième soldat qui répond:
« Beaucoup de bien, Camarade. En Allemagne, il y a beaucoup de culture
: Beethoven, Schiller, Goethe... »
Il est aussitôt expédié dans une mine du Caucase
où il n’entendra plus un oiseau chanter.
Staline demande alors au troisième soldat ce qu’il pense de
l’Allemagne :
« Beaucoup de mal, Camarade, beaucoup de mal.
- Très bien, dit Staline, tu as la bonne idéologie. Tu
peux me demander ce que tu veux.
- Alors, camarade, je voudrais retourner en Allemagne... »
Un ouvrier allemand en 1949 : « Avant ça allait bien, maintenant
ça va mieux. Mais ça serait encore mieux, si ça allait à
nouveau bien. »
Staline fait un discours à l’Académie Militaire de Moscou.
Silence absolu dans l’auditoire. Soudain quelqu’un éternue violemment
dans l’assistance. Staline s’interrompt : « Qui a éternué ? »
L’assistance est pétrifiée de peur. Personne ne répond. Tout le monde se voit déjà
en Sibérie. Staline demande alors à ceux du premier rang
si c’est l’un d’entre eux qui a éternué. Aucun n’avoue. Staline
les fait tous fusiller sur le champ. Puis c’est au tour du deuxième
rang, puis du troisième.
Soudain quelqu’un se lève et crie : « Camarade Staline, c’est
moi qui ait éternué ! »
Alors Staline :
« À tes souhaits, Camarade ! »
Et il continue son discours.
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