La Loi de Murphy est souvent mieux connue en France par
un de ses corollaires, que tout le monde aura expérimenté
lors d'un petit déjeuner :
Toute tartine beurrée livrée à elle-même
tombera du côté beurré.
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De nombreuses extensions, reformulations, corollaires
et dérivations ont bien sûr inspiré les murphystes.
Malgré quelques tentatives scientifiquement menées, cette
loi n'a en fait jamais pu être prouvée expérimentalement.
En effet, elle n'est qu'un cas particulier de la loi de Murphy : par définition, la
loi fait échouer toute expérience visant à l'établir.
Le génial et déjanté
Robert
Matthews a démontré que dans tout univers de type conventionnel
contenant des êtres verticaux similaires à l'homme (assimilés
à des cylindres de polymère), dont les tables se situent
à la moitié de leur taille, une tartine fera toujours un
nombre impair de demi-tours lors de sa chute et tombera du côté
beurré.
Donc : cette Loi est valable pour tout être vaguement
humanoïde !
Ce qui amène le mathématicien Ian Stewart à se
poser la question si Dieu est malicieux (je dirais sadique).
L'expérience montre de manière irréfutable que lorsqu'une
tartine beurrée tombe d'une certaine hauteur, c'est toujours le
côté beurré qui touche le sol. Le seul changement du
point de vue énergétique est une diminution de l'énergie
potentielle, puisque l'état de la tartine reste inchangé.
Que la tartine tombe avec le côté beurré vers
le bas ou vers le haut, la quantité d'énergie potentielle
perdue est la même. Mais si elle tombe le côté beurré
vers le bas, l'entropie augmente de manière notable. En effet, en
touchant le sol, le beurre n'est plus confiné à la tartine
mais se répand sur le sol, ce qui augmente l'entropie du système.
Pour respecter les lois de la thermodynamique, on peut donc conclure
qu'une tartine beurrée essaiera toujours de tomber avec le côté
beurré vers le bas.
Ce rappel sur les principes qui rigissent la fameuse Loi de la Tartine
Beurrée permet de mieux comprendre les recherches menées
par les physiciens dans le domaine de l'antigravité. En effet, une
autre loi de la physique stipule que si vous lancez un chat par la fenêtre,
et ce quelle que soit la hauteur, il retombera toujours sur ses pattes.
La question qui surgit alors est : que se passe-t-il si on attache une
tartine beurrée sur le dos d'un chat (avec le côté
beurré apparent, bien évidemment) avant de le lancer par
la fenêtre ? Est ce que le chat retombe sur ses pattes ? Est-ce que
le côté beurré touche le sol ?
Si vous êtes par trop faignant pour mener à bien l'expérience
vous-même, quelques déductions logiques devraient vous permettre
d'arriver au résultat.
Les lois de la Tartine Beurrée stipulent de manière définitive
que le beurre doit toucher le sol alors que les principes de l'aérodynamique
féline réfutent strictement la possibilité pour le
chat d'atterrir sur le dos. Si l'assemblage du chat et de la tartine devait
atterrir, la nature n'aurait aucun moyen de résoudre ce paradoxe.
C'est pour cela qu'il ne tombe pas.
C'est de cette manière que le secret de l'antigravité
a été découvert. Un Chat-Tartine, s'il est lancé
d'une fenêtre, s'élèvera à une hauteur appropriée
qui sera le point d'équilibre des forces de retournement félin
et d'attraction beurrière. Ce point d'équilibre peut être
soigneusement modulé en enlevant un peu de beurre pour le faire
monter ou en enlevant quelques-unes des pattes du chat pour le faire descendre.
Cette technique est d'ailleurs déjà largement utilisée
par les espèces qui ont entrepris des explorations interstellaires,
et le bruit entendu à proximité des OVNI n'est autre que
le ronronnement de milliers de chats.
Mais ce système n'est pas sans danger, car pour peu que le chat
réussisse à manger la tartine, la catastrophe est inévitable !
Les chats retombent sur leurs pattes mais ne survivent que le temps
de recevoir sur la tête les gigantesques vaisseaux spatiaux portés
au rouge par le frottement atmosphérique et pleins d'extra-terrestres en colère.
Pour trouver une solution à ce délicat problème,
plusieurs équipes de chercheurs travaillent d'arrache-pied pour
synthétiser un beurre qui ne plaise pas aux chats. Le beurre
de cacahuètes semble très prometteur, mais les expérimentations
sont toujours en cours.
Suite de la Physique félino-beurrique
(par Gabriel Smagghe)
Nous sommes tous d'accord et totalement synchrones sur le fait que l'assemblage
" chat/tartine-beurée " ou " tartine-beurrée/chat " ne peut
en aucun cas tomber si cet assemblage se réalise Dos à dos.
Attention toutefois les solutions " chat-beurré/tartine " et
"Tartine-Chattée/beurre" ne fonctionnement absolument pas, elles
sont même très dangereuse
parfois le beurre se rebiffe et mange le chat entre deux
tartines !!!
Nous avons vu précédemment que grâce à l'assemblage
"chat/tartine-beurée", un chat jeté par une fenêtre
resterait au dehors au même niveau que la fenêtre, c'est à
dire au même niveau que son niveau de départ.
En fait ce phénomène, n'aura pas la même réaction
ni la même efficacité selon la température extérieure
et le type de beurre utilisé.
A partir du moment la température extérieur dépasse
la température nominale et originale du beurre, celui-ci commencera
irrémédiablement à fondre. De ce fait l'équation
équilibrée de l'antigravité perdra automatique sa
valeur d'équilibre (appelée "point zéro"). Le beurre
en fondant finira par couler sur le dos, puis les pattes du félin.
La tartine dépouillée
de son beurre sortira petit à petit du cadre de l'antigravité.
Ce qui provoquera instantanément la chute regulière (douce
et amortie) du chat.
Il est possible contre-balancer la perte du beurre en utilisant de la
confiture. En effet suite au tests réalisés avec du beurre,
des tests similaires ont étés réalisés avec
une tartine confiturée, puis une tartine-beurrée-confiturée.
Les résultats ont formellement établi que : "Quel que
soit l'ingrédient utilisé (à condition qu'il soit
de type pâteux) l'équation de l'antigravité tartino-félinique
s'équilibre et se place sur son point Zéro".
Il convient donc de choisir avec grand soin l'ingrédient à
tartiner (voir même le mélange d'ingrédients ou les
couches d'ingrédient), afin que la solution choisie corresponde
parfaitement aux définitions primaires de l'expérience à
réaliser.
Il est donc possible (aprés avoir validé le dosage adéquate),
d'utiliser la physique Tartino-félinique ou Félino-beurrique
dans la vie courante de tout les jours.
Nous allons vous en donner quelques exemples ci-dessous.
- la Tartino-Félino-Poubélique :
Vous habitez en appartement,
au quatriène étage sans ascenseur. La corvée de poubelles
vous incombe, il vous faut descendre tous les soirs cette satanée
(#@ " ! ?$&#@) poubelle.
Solution : Vous prenez votre chat, votre tartine et votre beurre.
Vous procédez au montage et à l'assemblage indiqué au dos de la Tartine.
Vous coincez la poignée
de la poubelle dans la gueule du chat, vous jetez le tout par la fenêtre.
Dés que le beurre commence à fondre l'ensemble descend jusqu'au
trottoir là où vous auriez dû mettre la poubelle et ce sans casse.
Par contre il n'y a aujourd'hui pas de solution pour faire remonter le chat et
la poubelle par le même procédé.
- le Félino-Tartino-Mouches :
L'été est
là (nous aussi) , et les mouches (guêpes et autres insectes)
sont forcément de retour. Pour éviter de manger avec
ces insectes, utilisez la solution suivante :
Prennez votre chat(ou chatte), votre tartine.
Vous confiturez &agave; la fraise (la cerise ne marche pas aussi bien) votre tartine.
Vous la mettez sur le dos du chat.
Vous placez votre chat à environ 1 m 80 du sol pendant votre repas au dessus de la table.
Tous les insectes viendrons sur la tartine, et vous pourrez manger tranquille.
Ne vous inquiétez pas après le repas pour votre chat,
une fois que les insectes aurons manger toute la confiture, il redescendra
par terre tout seule en sans dommage. Si par erreur vous mettez trop de
confiture, votre assemblage pourra vous servir plusieurs repas de suite.
- la Tartino-Félino-Lumière :
Vous étes en camping
et vous devez manger dehors. Mais ces #@"!?$&#@... d'insectes sont
toujours présents. De plus le soir vous n'avez pas de lumière
fixe pour manger dehors, alors ??
Alors : En utilisant la
solution précédente pour les insectes, et en intercalant
un lampe de poche entre la tartine et le chat, celui-ci vous éclairera
pendant tout votre repas. Comme expliqué dans la notice précédente,
ne vous préoccupez pas du chat, qui finira bien par redescendre
tout seul. Mais pensez à éteindre la lumière à
la fin du repas. vous risquez d'avoir besoin de lumière pour le repas du lendemain.
D'autres solutions sont disponibles dans les ouvrages suivants :
Mac-GyveChat de chez Président.
Le chat en dix tartines aux éditions Beurrier.
Comment Chat marche ? de chez P'ti'dèj.
Tartine et Rominet dans la collection "la cuisine au beurre"
Pour toutes nouvelles expériences concluantes et documentées
vous pouvez me contacter sur le Chat du Web http://www.pain.fl1/~beur/antigravité.
Bonnes Expériences
Gabriel Smagghe
Remarque de lambert
Quel que soit le moyen utilisé pour fixer la tartine au
dos du chat, c'est le mauvais moyen : la tartine va forcément se
détacher et atterrir sur le tapis côté beurré,
laissant le chat se poser sur ses pattes.
Applications des lois quantiques au problème de la loi de la tartine beurrée
Les lois quantiques semblent entraîner des phénomènes
inattendus dans l'observation pratique du théorème des tartines beurrées.
En effet, les lois quantiques stipulent que l'on ne peut pas
obtenir en même temps toutes les informations concernant une
particule à un instant t (vitesse, position, état). Donc,
concernant les particules de tartines beurrés, si on les voit tomber,
alors, la face beurrée (ou recouverte par tout type de produit alimentaire,
y compris le nutella) touche le sol la première (loi de Murphy)
MAIS il est impossible de savoir si la face beurrée de la tartine
au sol est la même que la face que l'on a soi-même beurrée
! En effet, en matière quantique, une particule peut se trouver
à 2 endroits à la fois au même moment !
Ainsi, les particules beurrées lors de la chute se trouvent dans
un champ d'incertitude probabiliste ("principe d'incertitude") qui
permet au beurre de se trouver sur les deux faces de la tartine simultanement.
Au contact du sol, le champ probabiliste se rompt et les particules de
beurre se positionnent sur la face contre terre (quelle qu'elle soit!).
La pose d'une marque sur l'autre face ne permet pas de contrer cet effet,
les particules de la marque se trouvant alors plongées dans
le champ quantique et pouvant donc apparaitre sur n'importe laquelle des
2 faces (comme toutes autres marques ou points de repère, l'observation
de ces points engendrant l'effet quantique)
L'application de ce principe remet en cause la théorie
de lévitation felino-tartinique. En effet, tant que le système
chat/tartine ne s'écrase pas au sol, il est maintenu dans
le champ d'incertitude probabiliste et donc ne pose pas de paradoxe
insoluble. Une fois le systeme entré en contact avec le sol, il
est trop tard pour observer la dualité du complexe félino-tartinique
écrasé sous le vaisseau spatial, les pattes et le beurre
se mettant alors en conformité avec les lois naturelles.
Cas de l'œuf beurré : l'œuf beurré semble être
la solution la mieux adaptée concernant le problème de l'antigravité.
Considérons un œuf (cru ou cuit). beurrons sa surface dans
son intégralité. lors de sa chute, l'ovoïde sera plongé
dans le champ d'incertitude quantique décrit ci-dessus. Les particules
de beurre sont donc présentes simultanement sur toute les faces de l'ovoïde
MAIS PAS À L'INTÉRIEUR, l'œuf étant plein. Lors du contact
avec le sol (ou toute surface coupant la trajectoire œuf/centre-du-corps-planétaire)
le champ d'incertitude se rompt le beurre se positionne sur la surface de l'œuf en contact avec le sol.
Mais l'œuf casse et il existe une très forte probabilité
qu'un éclat de coquille se retrouve alors face interieure contre
sol c'est à dire face non beurrée CE QUI EST IMPOSSIBLE.
Ce cas pose une double question : qu'arrive-t'il donc à
un œuf-plein/beurré en chute libre? Est-il maintenu en l'air (antigravité)
ou devient-il incassable lors du contact avec le sol (Supra-résitance-moléculaire)
et dans ce cas pour combiende temps?
Un problème se pose néanmoins : qu'arrive t'il à
notre systeme œuf-plein/beurre, si on se met à considérer
les systèmes
clats-de-coquilles/beurres comme autant de systemes quantiques
indépendants en chute libre ???
Dans tous les cas, si il était prouvé que ce système
engendre un champ antigravitationnel par opposition paradoxale probabiliste,
alors le problème majeur du systeme félino-tartinique (l'ingestion
de la tartine beurrée par l'animal) n'aurait plus lieu d'être posé.
Thomas ECHAPPE
Libre penseur tartino-addict, Angers
PS : L'antigravité par système félino-tartinique
peut pourtant rester valable à haute altitude, l'atterissage du
chat pouvant être alors comparé à celui de l'œuf.
NB : Cet objet est appelé le chat-beurre, et est par conséquent
un objet quantique stationnaire entre deux états : il est murphyquantique.
Tout le monde connaît aujourd'hui la célèbre
découverte de l'antigravité, celle-ci n'étant autre
qu'une application des attractions féliniennes et beurrières
qui, conjuguées, produisent une force de répulsion félino-tartinique.
C'est en particulier ainsi que l'on connaît l'explication
du bruit que produisent les soucoupes volantes.
Or, de récentes expériences ont mis en lumière
une autre force jusqu'à présent inconnue des scientifiques murphystes.
La plus simple peut se faire chez tout un chacun.
Le matériel requis est le suivant :
- un chat, de préférence jeune et en bonne santé
- une table, par exemple celle de votre salle à manger
- un journal quelconque
- un expérimentateur, vous
* Commencez par poser le journal sur la table.
* Ouvrez-le à une page quelconque
* Regardez attentivement cette page
Le résultat ne se fait pas attendre : le chat se retrouve allongé
de tout son long sur le journal, à l'endroit précis que vous fixiez.
Cette découverte a fait grand bruit parmi les militaires.Ceux-ci,
toujours craintifs d'une éventuelle attaque extra-terrestre, ont
déjà mis en place dans le désert du Nevada une immense
étendue de journaux prêts à être intensément
lus par des experts en murphisme, dans l'espoir d'annuler l'effet félino-tartinique
qui maintient les soucoupes en vol.
Des questions cependant, restent en attente de recevoir une réponse. Ainsi :
* Est-il possible que cette attraction félino-journalistique
soit réciproque? Autrement dit, le journal serait-il lui aussi attiré
par les félins ?
* La loi régissant cette force demeure inconnue.
On ne sait donc si cette attraction est proportionnelle
à la distance séparant journal et félin.
* Certains expérimentateurs ont proposé une explication
troublante. En fait, le chat apparaîtrait sur le journal.
En effet, de nombreux testeurs ne voient le chat que lorsqu'il
"apparaît" sur le journal.
Il s'agirait alors d'un phénomène de dématérialisation/rematérialisation,
ce qui pourrait conduire à de fabuleuses découvertes.
* Existe-t-il d'autres forces de ce type ?
On a déjà songé aux possibilités
chat/canapé, chat/pieds de dormeur.
D'autre part, il existerait également une force de translation
canino-baballique, laquelle est actuellement testée dans nos laboratoires
spécialement équipés.
Nous vous communiquons ces informations dans l'espoir que vous pourrez nous apporter
votre concours dans la recherche des forces murphyques, ainsi que dans la mise au point
des techniques et technologies en découlant.
Patrick Renaud
Il y a bien longtemps, les aviateurs utilisaient du beurre pour se
tenir les cheveux et ne pas se décoiffer (les avions étaient
ouverts jadis et la colle ou le gel pas assez puissants). Ils connaissaient
bien la loi de Murphy et ils décidèrent de trouver une parade
pour ne pas retomber du côté du beurre, et donc la tête
la première, lorsqu'ils s'éjectaient. Ainsi ils trouvèrent
le parachute qu'ils accrochèrent dans le dos. Le parachute à
en effet la faculté de retenir l'air qui lui permet de se stabiliser
et de garder une position verticale, tête vers le haut (malgré
le beurre qui tente de retourner le tout !!!)
Dix ans plus tard un inventeur désirant garder l'anonymat nous
fit part de son idée de mettre un parachute à ses tartines
de beurre. Hélas, les tartines n'ont pas de dos pour accrocher le
parachute. Donc son étude se prolongea plus loin. C'est alors que
furent inventées les biscottes. Leurs petits trous, bouchés
par le beurre, forment des dizaines de petits parachutes (qui n'ont pas
besoin de dos pour s'accrocher)
Ce fut une révolution ! Mais la loi de Murphy à plus d'un
tour dans son sac ! Dès lors, la tartine, dont la structure interne
est affaiblie par les petits trous, se casse dans la main de la personne
qui se faisait sa tartine. Le beurre se répand alors dans la main du malheureux.
Pierre Bibi
Chez Chris, grand spécialiste des phénomènes paramurphyques,
une
page dédiée à la tartine beurrée (avec animations)
Toujours chez Chris, le
rapport
de recherche des HC labs© sur l'Antigravité et le mouvement perpétuel,
dérivé de sa théorie
de la tartine.
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